Le Président Tebboune rentrera en Algérie pour signer la Loi de finances et la nouvelle Constitution - DIA
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Le Président Tebboune rentrera en Algérie pour signer la Loi de finances et la nouvelle Constitution

DIA-01 décembre 2020: En raison de l’agenda chargé qui l’attend, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, « rentera en Algérie dans les tout-prochains jours », a indiqué un communiqué de la présidence de la République. Le chef de l’Etat qui a terminé ses soins dans un hôpital allemand, avait quitté le pays le 28 octobre dernier après avoir été atteint du Covid-19.

Plusieurs informations ont circulé sur « l’absence du chef de l’Etat et le blocage provoqué dans le pays ». Le communiqué de la présidence vient ainsi mettre un terme à toutes ces supputations. Afin d’éviter ce blocage, le Président Tebboune rentrera au pays pour signer la Loi de finances 2021 qui a été adoptée par le Parlement avec ses deux Chambres. Il ne manque que la signature du Président.

Idem pour la nouvelle Constitution, adoptée par voie référendaire le 1er novembre dernier. La président de la République doit la signer afin qu’elle puisse être publiée dans le Journal officiel et entrer en vigueur.

Aussi, le retour du Président était attendu et demeure impératif d’autant plus que certaines voix et parties ont commencé à évoquer l’article 102 de la Constitution qui fait référence à l’empêchement du Président d’exercer ses fonctions.

Une partie de cet article stipule : « Lorsque le Président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l’unanimité, au Parlement de déclarer l’état d’empêchement. Le Parlement siégeant en chambres réunies déclare l’état d’empêchement du Président de la République, à la majorité des deux tiers (2/3) de ses membres et charge de l’intérim du Chef de l’Etat, pour une période maximale de quarante cinq (45) jours, le Président du Conseil de la Nation, qui exerce ses prérogatives dans le respect des dispositions de l’article 104 de la Constitution.

En cas de continuation de l’empêchement à l’expiration du délai de quarante cinq (45) jours, il est procédé à une déclaration de vacance par démission de plein droit, selon la procédure visée aux alinéas ci-dessus et selon les dispositions des alinéas suivants du présent article ».

Le communiqué de la présidence de la République semble donc être une réponse à tout ceux qui évoquent « le blocage de l’Etat, la Loi de finance, la nouvelle Constitution et l’article 102 ».

Amir Hani

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