Le procès de Tartag, Mediène, Bouteflika et Hanoune en cours au tribunal de Blida - DIA
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Le procès de Tartag, Mediène, Bouteflika et Hanoune en cours au tribunal de Blida

DIA-23 septembre 2019: Contrairement à ce qui a été annoncé, le procès deux ex-responsables du Renseignement, un ex-conseiller à la présidence de la République et une responsable d’un parti politique n’a pas été reporté et se poursuit toujours devant le tribunal militaire de Blida (47 kms au sud-ouest d’Alger) pour « atteinte à l’autorité de l’Armée » et « complot contre l’autorité de l’Etat », des faits prévus et punis par les articles 284 du code de justice militaire et 77 et 78 du code pénal.

Il s’agit des nommés Athmane Tartag, Mohamed Mediène, dit Toufik, et Said Bouteflika, placés le 5 mai dernier en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida pour « atteinte à l’autorité de l’Armée » et « complot contre l’autorité de l’Etat ». Ils ont été « rejoints »,  par la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, placée, elle aussi, en détention provisoire par la même juridiction militaire, dans le cadre de l’enquête ouverte contre Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Said Bouteflika, poursuivis pour « atteinte à l’autorité de l’Armée et complot contre l’autorité de l’Etat ».

L’article 284 du code de justice militaire stipule que « Tout individu coupable de complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité du commandant d’une formation militaire, d’un bâtiment ou d’un aéronef militaire, ou à la discipline ou à la sécurité de la formation, du bâtiment ou de l’aéronef, est puni de la réclusion criminelle de cinq (5) à dix (10) ans ». Il définit qu’il y a complot « dès que la résolution d’agir est concertée et arrêtée entre deux ou plusieurs individus ».

Le maximum de la peine est appliqué aux militaires les plus élevés en grade et aux instigateurs dudit complot. Si le complot a lieu en temps de guerre, ou sur un territoire en état de siège ou d’urgence, ou dans toutes circonstances pouvant mettre en péril la sécurité de la formation, du bâtiment ou de l’aéronef, ou a pour but de peser sur la décision du chef militaire responsable, le coupable est puni de mort.

Un communiqué final sera rendu public par la juridiction militaire à l’issue du procès.

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