Le quotidien « Liberté » va cessé de paraître après 30 ans d’existence
DIA-02 avril 2022: A quelques jours de l’anniversaire de ses 30 ans le journal privé « Liberté », propriété du patron du groupe Cevital, l’homme d’affaires Issad Rebrab se dirige vers la fermeture.
Confronté à des problèmes financiers, Le quotidien national d’expression française, va cesser de paraître à partir du 6 avril prochain, suite au dépôt de bilan de la Société d’édition et de culture (Saec) qui édite le journal.
Liberté a été créé le 27 juin 1992, par quatre associés, trois journalistes professionnels Ahmed Fattani, Hacène Ouandjeli, Ali Ouafek et l’homme d’affaires Issad Rebrab.
Après la vente des actions de deux actionnaires Hacène Ouandjeli et Ali Ouafek, la société est détenue majoritairement par l’homme d’affaires Isaad Rebrab. Ahmed Fattani fondateur du journal et premier directeur de publication de Liberté est resté actionnaire de la société malgré son litige avec le propriétaire.
Omar Ouali, ancien rédacteur en chef de Liberté, qui a révélé le 31 mars 2022, que le journal va cesser de paraitre à partir du 6 avril 2022 en raison de problèmes financiers. La procédure du dépôt de bilan par l’entreprise éditrice du journal Liberté sera lancée le 6 avril 2022 et le journal Liberté continuera à paraître jusqu’à la fin du mois d’avril. On ignore pour le moment si le journal va poursuivre sa diffusion sur net.
Le quotidien a payé un lourd tribut lors de la décennie noire avec quatre employés du journal, dont deux journalistes, assassinés par les groupes terroristes. Il s’agit de Ahmed Benkhelfallah (chauffeur), Hamid Mahiout (journaliste), Zineddine Aliou Salah (journaliste) et Nordine Serdouk (agent de sécurité)2.
Le quotidien « Liberté » est l’un des pionniers de la presse privée en Algérie. La nouvelle de sa fermeture est un mauvais signe pour la presse écrite papier. La concurrence des médias électroniques, des chaînes privées et surtout des réseaux sociaux ont considérablement réduit l’audience des journaux traditionnels ce qui a fait baisser les ventes et surtout les revenus de la publicité. D’autres journaux privés connaissent des difficultés financières pourraient après la fin de Liberté être poussé à mettre la clé sous le paillasson.
Amir Hani
Akli Boughzer
C’est voulu par pouvoir actuel qui considère le « butin de guerre » comme un danger.Beaucoup de ministères interdisent l’emploi de la langue dont celui de la Culture aujourd’hui même.Où va l’Algérie?
Ghorab
La concurrence des journaux électroniques à bascule les journaux traditionnels qui ne font plus le poids et ne sont plus considérés parmi les amateurs de lectures de journaux