Législatives 2017: Le DG des libertés publiques au Ministère de l’Intérieur dit tout
DIA-28 mars 2017: Le Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales continue sur sa lancée de communication en ce qui concerne les prochaines élections législatives. Aujourd’hui c’est le DG des Libertés publiques au Ministère qui a pris la parole pour lever le voile sur certains aspects et évoquer les différents sujets liés à ce rendez-vous électoral avec chiffres à l’appui.
En effet, invité de l’émission « l’invité de la rédaction » sur les ondes de la radio nationale, M.Amara Lakhdar n’a pas été avare en informations. Ainsi en prévision du lancement de la campagne électorale des législatives, débutant le 9 avril prochain, 940 listes de candidats ont finalement été retenues pour prendre part à ce scrutin, dans lequel 50 partis politiques participeront. Alors que sur les 181 listes rejetées par la commission des candidatures, 33 ont été « réhabilitées » après introduction de recours auprès des instances judiciaires. S’agissant de la révision du fichier électoral, le DG a fait part de la radiation de plus de 730.000 électeurs pour divers motifs (double inscription, décès et autres). Ainsi, le nombre total des électeurs admis à exercer leurs droits de voter est de 23.251.503 électeurs, dont 54.18% d’hommes et 45.82% de femmes. Dans ce contexte, l’intervenant a mis en relief l’apport des NTIC en matière d’assainissement du fichier électoral. Il a fait savoir dans ce sens que le département avait l’ambition d’aller vers une gestion permanente du fichier électoral grâce aux nouvelles technologies de l’informations et de la communication.
Répondant aux rumeurs selon lesquelles par le passé on utilisait les cartes de vote des « morts » pour voter, M.Amara rétorquera sèchement qu’il s’agit de « rumeurs gratuites » et qu’aucune preuve probante n’a été avancée.
Pour ce qui est de la transparence et la neutralité de ces élections, M.Amara a évoqué la constitution, les articles de la loi organique relative au régime électoral, et la mise en place de la Hiise. Pour lui, ces éléments sont un gage de transparence.
Traversant une période financière pour le moins critique, certains ont prôné l’organisation d’élections législatives et communales en même temps. or cela n’est « matériellement » pas possible selon M.Amara, qui estime que ce ne serait pas judicieux d’opter pour un tel choix.
Des représentants d’organisations internationales devront assister à ces élections pour motif de surveillance ; seulement M.Amara précise qu’aucune liste électorale ne leur sera remise, car selon lui, la loi l’interdit.
Faisant allusion aux fameuses élections de 1991, M.Amara a appellé les citoyens à exercer leur droit de vote en masse pour barrer la route à « toute force politique hégémonique« . Et si les Islamistes venaient à gagner lors de ces prochaines élections? va-t-on valider les résultats?. M Amara répondra : « l’électeur algérien a compris depuis longtemps ce qu’il doit faire« .
Lamine Réda