Les Législatives boostent l’activité des partis - DIA
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Les Législatives boostent l’activité des partis

DIA-12 février 2017: La convocation, le jeudi 2 février, du corps électoral par le président de la République a incontestablement fait sortir la classe politique de sa léthargie endémique. Ce week-end en a été la parfaite illustration. Quasiment tous les partis sont « sortis » sur le terrain ou ont organisé des activités à caractère organique. Des activités qui, toutes, étaient, directement ou d’une manière moins évidente, liées aux Législatives de mai prochain. Les plus médiatisées de ces activités ont été celles organisées par quatre partis ; trois de l’opposition (ou se présentant comme tels) : le RCD, le PT et le FNA, et le quatrième, le MPA, proche du pouvoir. Et ce, du fait de l’importance des déclarations faites, en l’occasion, par leurs leaders respectifs ; une importance qui tient au fait que ces déclarations participent à mieux préciser les enjeux des prochaines Législatives : l’amélioration de la pratique démocratique dans le pays pour mieux développer son économie et préserver sa sécurité, pour certains, et la réalisation de résultats à même de leur permettre de peser sur le cours des événements et, partant, d’imposer leur vision des choses quant à l’avenir du système politique national, pour les autres. La première option a été ouvertement défendue par Amara Benyounès, secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), dans le meeting populaire qu’il a animé, ce jour, samedi 11 février, au chef-lieu éponyme de la wilaya de Tissemsilt. Et la seconde, largement suggérée par Mohcine Belabbas, président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture, vendredi passé, des travaux du Conseil national de son parti ; et tout autant largement confortée par les résolutions adoptées à leur issue, ce samedi. Le secrétaire général du MPA a, en effet, estimé devant les citoyens de la ville de Tissemsilt que « la démocratie (constituait) la seule véritable immunité contre la division du pays et les interférences étrangères ». Une manière, on ne peut plus claire, de souligner que ce sont là les véritables priorités du moment pour les Algériens qu’il a exhortés « à participer en masse » aux prochaines Législatives. Alors que le président du RCD, en brossant un tableau des plus sombres de la situation d’ensemble du pays, a visé un double objectif : d’un côté, montrer la défaillance supposée du pouvoir sur tous les plans et, de l’autre, présenter son parti comme étant la seule alternative valable pour le pays. L’option défendue par le RCD, l’a été également par le PT et le FNA. Mais avec des nuances certaines. Qui tiennent au fait que ni l’un ni l’autre de ces deux derniers partis ne s’érigent en alternative au pouvoir : l’amélioration souhaitée de leurs scores électoraux n’ayant, à l’évidence, pour seul objectif que d’infléchir, dans la mesure du possible, la politique gouvernementale dans le sens d’une meilleure prise en charge des besoins, politiques et économiques, des Algériens. Ce qui transparaît assez nettement dans le distinguo, entre « bons et mauvais» ministres, que la secrétaire générale du PT a fait, ce vendredi, dans son intervention devant les membres de la Commission ouvrière de son parti. Pour rester avec le « dynamisme » qu’a connu, ce week-end, la scène politique nationale, le PRA qui, n’en finit pas d’être secoué par des crises à répétition, en a vécue, en son deuxième jour, une autre liée à la tenue de son congrès : un certain nombre de membres de son conseil national qui en ont été exclus – irrégulièrement, ont-ils soutenu -, ont organisé un sit-in de protestation devant l’hôtel – El Mahdi de Staouéli, dans la wilaya d’Alger – où celui-ci se tenait. Sans aucune incidence sur son déroulement, il faut le dire… Selon toutes  les informations disponibles, il est attendu que ce « regain d’activités » partisan se poursuive avec plus d’intensité dans les jours qui viennent.

Mourad Bendris  

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