Législatives : on reprend les mêmes et on recommence
DIA-22 mai 2021: Les Algériens espéraient voir de nouvelles têtes et un nouveau discours à l’occasion de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 12 juin prochain. Au deuxième jour de la campagne électorale dont le coup d’envoi a été donné hier jeudi, le même personnel politique de l’ancien système défile à la télévision.
De Belkacem Sahli de l’Alliance nationale républicaine (ANR) à Abderezak Makri du Mouvement pour la paix et la société (MSP) en passant par Kamel Bensalem du Parti du renouveau algérien (PRA), sans oublier les inévitables Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) et Tajamoue Amel al Jazair (TAJ), on se rend compte que rien ou presque n’a changé. Ce sont les mêmes figures qui reviennent. Il ne manque de Ali Zeghdoud et Hamana Boucherma !
Ceux qui palabraient et menaient des campagnes électorales au temps de l’ancien pouvoir, sont eux qui occupent actuellement la scène politique à l’occasion de ces élections. Ils avaient déjà promis monts et merveilles aux Algériens, alors que la dernière législature a été honteuse compte tenu des péripéties qu’elle avait connu, notamment la destitution du regretté président de l’APN, Said Bouhadja, empêché par la force de se rendre à son bureau. Les portes d’accès de l’APN ont été fermées avec des cadenas, ce qui relève de pratiques de voyous.
Par la suite un nouveau président de l’APN a été parachuté, en l’occurrence Mouad Bouchareb qui a eu l’audace de comparer l’ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à un « prophète ». Ce sont ceux qui avaient terni l’image de l’APN qui tentent de se recycler pour revenir au devant de la scène.
Ce sont eux qui animent cette campagne électorale dans la mesure où les images de la télévision montrent toujours les mêmes têtes et les mêmes figures. A l’exemple de Filali Ghouni qui avait soutenu le 5e mandat de Bouteflika et qui revient aujourd’hui avec un autre costume, insultant ainsi l’intelligence des Algériens qu’il prend pour des amnésiques.
En somme, ceux qui investissent aujourd’hui le terrain pour animer la campagne électorale risquent d’inciter les Algériens à bouder les urnes, sommes-nous tenter de dire…
Amir Hani
Mellah hocine
Tous ceux qui ont goûté aux délices qu’offrent l’Algérie à ce niveau , ne pourront jamais se retirer et laisser leur place aux véritables citoyens patriotiques et ayant par la même un meilleur niveau .
C’est fini, le paysage politique algérien est vicié par la faute d’un changement adéquat où les véritables gouverneurs émaneraient du peuple. Si les élections sont » propres et honnetes » ces politiciens de bas niveau ne verraient jamais les sièges de l’assemblée Lee, mais … Le hirak n’est pas entendu .
Tout ce personnel politique est moisi et atteint d’immutabilite qui gangrène tout le pays . Yatnehaw gaa.
C’est pour dire que les conditions d’élections législatives du 12 juin 2021 ne sont pas réunies.
Un dialogue global est nécessaire .