L’Égypte et le Qatar soulignent le danger d’une éventuelle opération israélienne à Rafah
DIA-13 février 2024: Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le chef du gouvernement et ministre qatarien des Affaires étrangères Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani ont relevé le danger de l’opération militaire prévue par l’armée israélienne dans le sud de la bande de Gaza et dans la ville de Rafah qui y est située, a annoncé le porte-parole de la présidence égyptienne, Ahmed Fahmy, à l’issue de la réunion tenue au Caire par les deux hommes.
Les deux interlocuteurs ont confirmé au cours des négociations « l’extrême danger d’une escalade des tensions lors de l'[éventuelle] opération à Rafah », selon le communiqué publié par Ahmed Fahmy sur sa page Facebook*. Dans ce contexte, Abdel Fattah al-Sissi et Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani ont souligné « la nécessité d’efforts internationaux concertés pour empêcher l’extension du conflit et la montée des tensions dans la région ».
Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré le 7 février que les militaires avaient reçu l’ordre de se préparer au début des combats à Rafah, à la frontière entre la bande de Gaza et l’Égypte. Deux jours plus tard, il a ordonné à l’armée d’élaborer un plan d’évacuation des civils et d’élimination des quatre bataillons palestiniens du Hamas restant dans la ville. Dans la nuit du 11 au 12 février, les médias arabes ont annoncé que les forces armées israéliennes avaient porté des frappes massives sur Rafah. Selon la chaîne Al Mayadeen, 100 personnes ont été tuées et plus de 230 blessées.