Les chantiers de Belhimeur : Adaptation des lois à l’audiovisuel et aux sites électroniques
DIA-11 janvier 2020: Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, est le premier ministre du secteur à évoquer la nécessité d’adapter les lois de la République aux nouvelles donnes du secteur de la communication.
En ce sens, il a affirmé au sujet de l’audiovisuel et des sites électroniques «l’impérative adaptation de la loi aux exigences de ce métier qui connaît un développement rapide», afin qu’il soit «au diapason de cette évolution aux plans législatif et professionnel».
En effet, le secteur de la communication et de la presse connait un développement rapide, ce qui nécessite l’adaptation des lois de la République et à ces nouveautés. Cela permettra de mettre un terme à l’invasion des réseaux sociaux qui sont confondus avec les rapports traditionnel de l’information et de la communication.
Dans le même sens, le ministre qui a réservé sa première sortie sur le terrain aux Maisons de la presse Tahar-Djaout du 1er Mai et Abdelkader-Safir de Kouba, a annoncé le lancement de chantiers de « réforme globale » du secteur de la Communication, en associant les différents acteurs du domaine.
Ces réformes, qui s’inscrivent dans le cadre des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, seront axées sur « l’indépendance et la liberté de la presse dans le cadre du respect de la vie privée , de l’éthique et de la déontologie et du rejet de l’injure et de la diffamation ».
Affirmant que « la liberté et la responsabilité sont étroitement liées pour garantir une pratique paisible des libertés », le ministre de la Communication a précisé que les chantiers en question « obéiront au principe du dialogue qui sera participatif et inclusif ».
« Ces chantiers coïncideront avec l’initiation d’un dialogue national dans le cadre de l’amendement de la Constitution qui donnera lieu à de nouvelles lois devant consacrer la pratique démocratique, dont les lois relatives au régime électoral, aux partis politiques, aux associations et à la presse », a-t-il poursuivi.
Il a affirmé, dans ce sens, que « les professionnels du secteur de la Communication ont une responsabilité particulière en matière de contribution efficace à la consécration des libertés dans un domaine vital, levier d’autres secteurs ».
Libérer la pratique journalistique de toute forme de censure et de monopole garantira « les conditions propices à un exercice libre et responsable de la profession journalistique », a estimé le ministre.
Ainsi, à travers ces mesures, il sera mis fin à l’anarchie qui règne actuellement dans le secteur de la communication. Les intrus et autres mercenaires seront débusqués pour assainir le secteur de cette race de «journalistes-rentiers». Par la suite, les pratiques de certains médias audiovisuels seront bannies, notamment celles en relation avec la diffamation et l’atteinte à la vie privée d’autrui qui est étalée sur les «sites d’information» ou des chaînes TV privées.
Amel Bouchaib