Les différents ministères publient leurs bilans annuels et tombent dans l’autosatisfaction
DIA-08 février 2021: Depuis quelques jours, plusieurs ministères publient sur leurs sites web les bilans annuels de leurs secteurs. C’est une première en Algérie dans la mesure où ces bilans n’ont jamais été publiés auparavant sur les sites web des ministères.
Ces derniers ont choisi ou ont été contraints de rendre publics leurs bilans suite aux remarques du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui n’a pas caché son mécontentement quant aux bilans décevants de plusieurs ministères.
Il avait fait cette remarque à deux reprises, lors de la dernière réunion du Conseil des ministres et avant son départ en Allemagne pour subir une intervention chirurgicale.
Pris de panique, les ministres ont multiplié par la suite leurs sorties sur le terrain afin de plaire au Président, pour ainsi dire. Plusieurs ministres avaient carrément hiberné pendant la période de convalescence du chef de l’Etat et n’ont repris du service qu’après le mécontentement du président de la République.
De crainte d’être limogés, ces ministres rendent publics leurs bilans et tombent dans l’autosatisfaction. Ils ont unanimement publié des bilans positifs, ce qui contraste avec la « non satisfaction » du Président. Ils espèrent que la publication de leurs bilans les épargnera du prochain remaniement ministériel qui sera opéré dès le retour au pays du président de la République.
Amir Hani
Mellah hocine
Bilan de quoi par rapport à quoi ? Avaient ils élaboré des plans d’action pour pouvoir faire ces bilans ? Sinon , si c’est pour étaler leurs dépenses insignifiantes par rapport aux budgest qui leur ont été alloués, il est de nature que celui qui ne travaille pas , qui ne réalise pas se retrouvera au positif . Si c’est ainsi qu’ils raisonnent , l’autosatisfaction n’est pas de mise.
Le gouvernement Algérien doit subir une refondation en profondeur avec cet effectif pléthorique budgetivore.
L’Algérie a besoin d’un gouvernement de chantier qui ne doit pas dépasser 15 à 20 ministres. Des ministres hautement qualifiés qui doivent redresser rapidement la barre. Une équipe soudée autour d’un premier ministre .