Les médias français "indésirables" à Alger pour couvrir la Présidentielle - DIA
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Les médias français « indésirables » à Alger pour couvrir la Présidentielle

DIA-12 Décembre 2019: Pour la première fois depuis des années, les médias français et principalement les télévisions françaises sont interdites de couvrir un scrutin en Algérie. Et pourtant dans les années précédentes malgré leurs positions parfois critiques, elles étaient autorisées à couvrir les élections en Algérie. Ainsi France 24 à travers sa journaliste d’origine algérienne Meriem Amelal a dénoncé le refus d’Alger d’accorder des visas pour les représentants de cette chaine et même d’accorder des directs et des transmissions de la capitale algérienne. Même réaction pour Azzedine Ahmed Chaouch le journaliste franco-algérien de TMC pour le compte de l’émission satirique Le Quotidien l’ex Petit Journal de Yann Barthes, qui n’a pas pu se rendre à Alger. Il  a d’ailleurs réalisé un reportage très controversé sur le vote des algériens à Paris. 

La majorité des couvertures dans les médias de la presse écrite et numérique est réalisée par des journalistes algériens installés dans le pays, c’est le cas notamment de Khaled Drareni, pour Cnews, Faycal Metaoui pour RMC et France 24  arabic et Lamila Achouch pour France 24 english. 

Le refus d’accorder des accréditations pour la presse française est la conséquence d’un traitement très négatif et subjectif des manifestations en Algérie. Durant la campagne électorale, plusieurs candidats ont d’ailleurs dénoncé le traitement des chaînes françaises et notamment France 24, qui est très regardée en Algérie. 

Lors des premières semaines du Hirak, l’équipe de TF1 avait été expulsée par les manifestants de la Grande poste. En plus de l’animosité des autorités Algériennes, les algériens ne portent pas dans leurs cœurs certaines chaînes françaises. 

Salim Bey  

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