L'esprit de zaïmisme annonce l'échec de la réunion de l'opposition ce mercredi (Vidéo) - DIA
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L’esprit de zaïmisme annonce l’échec de la réunion de l’opposition ce mercredi (Vidéo)

DIA-19 février 2019: La réunion que tiendront les partis d’opposition et des personnalités politiques et nationales ce mercredi chez le président du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdellah Djaballah, , se dirige vers un échec en raison de l’esprit de zaïmisme des chefs des partis qui y participent.
Djaballah dont le discours est proche du prêche religieux que de la politique, ambitionne de réunir l’opposition, y compris les partis de la gauche et ceux qui se réclament de démocrates afin d’aboutir à la désignation d’un candidat de l’opposition ou du consensus.
Il se trouve que deux candidats lorgnent ce statut et ne sont pas prêts d’y renoncer. Il s’agit de Abderezak Makri, président du parti islamistes MSP et Ali Benflis, président de Talaie el Houryate. Le premier s’illusionne de devenir le Erdogan de l’Algérie et rêve d’être le candidat du consensus et de l’opposition, alors qu’il ne fait pas l’unanimité au sein même de son parti.
Le deuxième, en l’occurrence Ali Benflis, n’acceptera jamais qu’un autre candidat soit désigné à sa place. Il se voit chef de file de l’opposition et compte tenu de son expérience en tant qu’homme politique et de Pouvoir ainsi que de son âge, il considère qu’il est le seul candidat pouvant représenter l’opposition.
La rivalité entre les deux hommes ne plaide pas en faveur de la désignation d’un candidat du consensus, sachant que l’opposition n’avait pas réussi à présenter son candidat en 2014 à cause d’une histoire de zaïmisme.
Il faut aussi relever que les partis politiques d’opposition, à leur tête les démocrates, refusent de cautionner un candidat issu d’un parti islamiste (Makri) ou encore un candidat qui avait effectué toute sa carrière d’homme politique au sein du Pouvoir (Benflis).
Par ailleurs, l’initiateur de la réunion de l’opposition, en l’occurrence Abdellah Djaballah, entend faire pression sur le Pouvoir au cas où l’opposition réussira à s’entendre et présenter son propre candidat. Etant convaincu qu’il n’a aucune chance d’être candidat et encore moins d’être élu président de la République, Djaballah s’est trouvé un autre rôle, celui de devenir le leader ou le rassembleur de l’opposition.
En somme, chaque chef de parti est animé par ses ambitions personnelles d’où l’échec annoncé de la réunion de ce mercredi, à laquelle le général à la retraite et candidat à la candidature, Ali Ghediri a décidé de ne pas participer.
Ghediri avait annoncé qu’il sera candidat et n’attendra pas que l’opposition, qu’il critique, ou Djaballah le cautionnent. 
Amir Hani 
   

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