Libération provisoire pour Adlène Mellah - DIA
37887
post-template-default,single,single-post,postid-37887,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Libération provisoire pour Adlène Mellah

DIA-22 novembre 2018: Le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed à Alger a prononcé jeudi la remise en liberté provisoire du journaliste et directeur du site électronique « Dzair Presse », Adlène Mellah avec ajournement de son procès au 7 février 2019.
Le journaliste Adlène Mellah était en détention provisoire depuis le 26 octobre dernier pour les chefs d’accusation de « menace et chantage de divulgation d’informations attentatoires pour l’obtention de fonds, atteinte à la vie privée et transmission de communications téléphoniques et de discussions privées et confidentielles ainsi que des enregistrements et des photos pris en lieux privés, gardés et mis à la portée du public sans autorisation ni consentement du concerné ».
Mettant en avant l’article 50 de la Constitution qui stipule que « le délit de presse ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté », le collectif de défense, composé d’une vingtaine avocats, à leur tête maîtres Benissad Noureddine, Ben Yekhlef Cherif, Brahmi Hassen, Fatima Zohra Benbraham, a évoqué la détérioration de l’état de santé de leur client qui souffre d’asthme et de pathologie cardiaque nécessitant son hospitalisation, outre l’absence de témoins dans le dossier.
La défense a assuré également que le journaliste présente toutes les garanties de sa comparution devant le tribunal le jour du procès, le 7 février prochain.
Le procureur de la République auprès de tribunal correctionnel de Sidi M’hamed n’a pas formulé d’objection à la demande de libération provisoire au profit du journaliste Adlène Mellah, ni à l’ajournement de son procès au 7 février 2019.
Dans une déclaration à la presse, le collectif de défense a estimé que la libération provisoire au profit de leur mandataire constituait « une victoire pour la justice algérienne et la liberté d’expression ».
 
                                        
0Shares