L’Opep+ continuera à réduire la production de pétrole au premier trimestre 2025
DIA-2 janvier 2025: Au premier trimestre 2025, les huit pays membres de l’Opep+ continueront à réduire leur production de pétrole à hauteur de 2,2 millions de barils par jour (bpj) dans le but d’équilibrer le marché pétrolier.
Seuls huit membres de l’Opep+, à savoir la Russie, l’Arabie saoudite, l’Algérie, les Émirats arabes unis, l’Irak, le Kazakhstan, le Koweït et Oman, pratiquent depuis début 2024 les coupes de production de pétrole à hauteur de 2,2 millions de bpj.
Depuis octobre dernier, ces pays envisageaient de rétablir leur production en suivant un calendrier fixé, mais l’ont reporté d’abord à décembre, puis à la fin 2024, et enfin à la fin du premier trimestre 2025. Le vice-premier ministre russe Alexandre Novak a précisé que l’Opep+ cherchait à ne pas déstabiliser le marché pétrolier pendant la période de demande réduite hivernale.
Le nouveau calendrier publié sur le site internet de l’Opep prévoit une hausse de la production entre avril 2025 et fin septembre 2026. Toutefois, il est possible d’y apporter des modifications en fonction de la situation sur le marché pétrolier. Par ailleurs, ces huit pays de l’Opep+ procèderont à des coupes volontaires de production à hauteur de 1,65 million de bpj jusqu’à fin 2026.
Quant aux quotas dans le cadre de l’accord de l’Opep+, seuls les Émirats arabes unis seront concernés par les changements en 2025. Au départ, ce pays devait procéder à une augmentation progressive de sa production dans le cadre de son quota de 300.000 bpj à partir de janvier 2025. Le nouveau calendrier prévoit la hausse de la production émiratie à partir d’avril 2025 et jusqu’à septembre 2026.
Mauvais élèves
En 2024, la Russie, l’Irak et le Kazakhstan n’ont pas honoré tous leurs engagements concernant la réduction volontaire de leur production de pétrole et se sont donc engagés à compenser la surproduction. Débutée dès août, cette compensation devait se terminer avant fin septembre 2025.
Lors de la dernière rencontre de l’Opep+, ces trois pays ont vu leur période de compensation prolonger jusqu’à fin juin 2026. Avant la fin de l’année en cours, ils devaient adresser au secrétariat de l’Opep les nouveaux calendriers de compensation de la surproduction. Ces calendriers ne sont pas encore dévoilés.
Selon leurs calendriers précédents, la Russie devait compenser sa surproduction de pétrole à hauteur de 480.000 bpj, le Kazakhstan de 699.000 bpj et l’Irak de 1,44 million de bpj.