L'opérateur américain de téléphonie Verizon ferme le site Huffpost Maghreb - DIA
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L’opérateur américain de téléphonie Verizon ferme le site Huffpost Maghreb

DIA-07 décembre 2019: Le site de droit américain Huffpost Maghreb a cessé sa diffusion. Dans un message publié sur le site on peut lire « À compter du 3 décembre, HuffPost Maghreb cessera de publier du contenu. Pour accéder à toutes nos publications mondiales, rendez-vous sur HuffPost.com». On ignore les raisons qui ont poussé les administrateurs de ce site de supprimer la version maghrébine qui diffusait du contenu de trois pays : Le Maroc, la Tunisie et l’Algérie.  

Cette version était la première édition africaine du Huffpost (anciennement Huffington Post) qui avait été lancé en 2005 aux Etats-Unis et décliné depuis dans plusieurs pays, et détenu depuis 2015 par l’opérateur téléphonique américain Verizon.

La version algérienne était éditée par Algeria Interface de Kadi Ihsène, qui édite également le site économique Maghreb Emergent. Elle diffusait aussi bien des informations rédigées par ses équipes que des contributions externes dans sa rubrique blog.

Selon certains médias, cette décision est d’abord la conséquence d’un virage stratégique opéré aux Etats-Unis par Verizon Communications, le géant des télécommunications, qui contrôle la marque. En mai 2015, Verizon acquiert AOL, incluant donc ses activités dans la publicité mobile Huffington Post, TechCrunch et Engadget pour 4,4 milliards de dollars. Mais cette évaluation de ce portefeuille a été depuis diminuée à 500 millions de dollars. Ce qui a eu pour effet, la fermeture en cascade des versions du HuffPost dans cinq pays dont l’Afrique du Sud, l’Allemagne et le Mexique;  et aujourd’hui ceux du Maghreb dont les contrats couraient jusqu’en 2024-25.

Selon le site marocain le DESK, l’entreprise américaine, cotée en bourse,  a d’abord demandé une caution de 2 millions de dollars à ses partenaires au Maghreb, de limiter leur présence sur les réseaux sociaux et de désactiver la régie publicitaire de Google. Ces mesures de précaution étant justifiées par les 50 % du trafic de visite des sites en question venant d’Europe et générant une collecte conséquente de datas. Par conséquence, les promoteurs des sites installés au Maroc, en Algérie et en Tunisie ont requis une compensation sur leurs investissements techniques comme le stipule leur accord de joint-venture.

Sur son tweet, le rédacteur en chef de la version marocaine, Abdelmalek Alaoui  a expliqué que la fermeture a été décidée d’un commun accord entre le propriétaire américain et les rédacteurs marocains. 

A.B

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