L’opposition déserte la scène politique
DIA-04 janvier 2019: Les partis politiques d’opposition ainsi que les personnalités politiques et nationales qui activaient sur la scène politique brillent actuellement par leur absence sur le terrain. Alors que les partis de la majorité et ceux qui se proclament proches ou pro-pouvoirs investissent la scène, les autres partis qui ont l’habitude de s’en prendre au Pouvoir ont carrément disparu.
A l’exception du Mouvement pour la société et la paix (MSP) dont le président Abderezzak Makri active, les autres partis et personnalités politiques sont en hibernation. Il est vrai que Makri active, mais il dit la chose et son contraire, ce qui porte atteinte à la crédibilité de ce parti islamiste. Certaines parties ont laissé entendre que les ambitions personnelles de Makri sont à l’origine des louvoiements du parti qui ne semble plus savoir sur quel pied danser.
L’autre parti qui a pour habitude de s’illustrer dans ses sorties médiatiques, à savoir le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de Mohcine Belabbas, temporise pour voir de quel côté soufflera le vent pour se positionner. Idem pour les autres partis dits démocratiques qui préfèrent attendre ou s’effacer à l’exemple de Jil al Jadid de Djilali Sofiane ou encore Talaaet El houria de Benflis. Pendant ce temps, les personnalités nationales et politiques comme les Benbitour, Hamrouche, et autres Rehabi s’effacent alors que leurs contributions pouvaient apporter un plus au débat politique et éclairer l’opinion publique en Algérie.
Cette situation a permis aux partis proches du Pouvoir d’occuper la scène et de dépasser l’opposition dont le seul, programme et discours consiste à critiquer le Pouvoir sans pour autant apporter des solutions alternatives.
Amir Hani