Madjer poursuit son monologue et agace ses adjoints (Vidéo)
DIA-02 avril 2018: On a voulu faire croire que le sélectionneur national, Rabah Madjer, est mal conseillé sur le plan de la communication. On a laissé entendre aussi que les responsables de la communication à la FAF et au sein du staff technique ne l’ont pas bien conseillé d’où son refus d’animer des conférences de presse et de prendre son courage par deux mains pour affronter les journalistes algériens.
Ainsi, après l’Agence officielle APS et la Radio nationale, Madjer a choisi ce lundi la Télévision nationale pour s’exprimer et répéter ce qu’il avait déclaré auparavant sur les ondes de la chaîne 1 de la Radio nationale (vendredi) et de Radio Algérie Internationale (samedi). Madjer s’est notamment exprimé notamment sur les comportements de Taider et Mahrez. Il est donc à se demander pourquoi Madjer est mal conseillé. Renseignements pris à la FAF, on a révélé que Madjer n’en fait qu’à sa tête. «Il a une tête dure et ne consulte pas ses adjoints ou des dirigeants de la FAF», a-t-on révélé à la fédération. En effet, après sa désignation à la tête de l’équipe nationale, Madjer avait clairement déclaré qu’il consultera à chaque fois ses adjoints mais aussi le premier responsable de la Direction technique nationale, Rabah Saâdane. En ce sens, on a révélé à la FAF que les adjoints de Madjer sont agacés par son comportement, alors que Saâdane a regretté que Madjer ne l’ait pas consulté.
Or, si Madjer avait consulté tout ce beau monde, il ne se serait jamais comporté de la sorte, à savoir boycotter la presse nationale. Il continue de s’exprimer dans les médias publics tout en fuyant les questions pertinentes de la presse nationale.
Cela s’est retourné contre lui dans la mesure où à défaut d’expliquer ses choix et de répondre aux questions des journalistes, lesquels représentent l’opinion publique sportive nationale, le sélectionneur Madjer s’est mis la presse sur le dos.
Cela est mal apprécié par ses adjoints, Djamel Menad et Meziane Ighil, de même que le président de la FAF. Madjer s’enfonce davantage quand il se vante du soutien du président de la FAF et du ministre de la Jeunesse et des Sports, alors que le meilleur soutien demeure celui du public.
Nassim Fateh