Madjer s’explique sur l’EN et sur le terrain des Sablettes
DIA-30 mars 2018: A défaut d’animer une conférence de presse pour apporter des explications et des éclaircissements sur ce qui se passe en équipe nationale, le sélectionneur national Rabah Madjer a choisi de s’exprimer sur les ondes de la Chaîne 1 de la radio nationale.
Il a estimé qu’il n’était pas dans l’obligation d’animer des conférences de presse à l’occasion des matches amicaux, relevant qu’il a délégué ses adjoints pour le faire. Il a également déploré que des journalistes déforment ses propos et racontent n’importe quoi, pour reprendre ses propos !
Majder a aussi indiqué qu’il s’exprimait sur la chaîne TV Youtube de la FAF. En somme, il utilise tous les moyens pour éviter d’affronter la presse, laquelle posera en conférence de presse toutes les questions, y compris celles qui fâchent. Mais Madjer préfère dire ce qu’il veut dans les médias publics.
Tout va bien en équipe nationale où il y a une bonne ambiance
Contrairement à ce qui est rapporté, Madjer a fait savoir que «tout va bien en équipe nationale où règne une excellente ambiance». Il a indiqué «qu’il n’y a pas d’affaires Mahrez, Bentaleb ou Taider», relevant que ce qui est rapporté est sans fondement !
Au sujet de Taider, il a indiqué que ce joueur n’était pas au point sur le plan physique pour être aligné contre la Tanzanie ou l’Iran, précisant qu’il y a un respect mutuel entre lui et Taider lequel ne lui a pas demandé à ne pas être convoqué.
Pour ce qui est de Bentaleb, Madjer a fait savoir que ce joueur était blessé. Il a indiqué qu’avant de rejoindre son club en Allemagne, Bentaleb était parti voir son médecin qui lui a injecté un médicament afin qu’il puisse reprendre les entraînements très vite.
Concernant Mahrez, Madjer a estimé que «ce joueur n’a pas eu de geste déplacé, mais il s’est interrogé gentiment sur son remplacement contre l’Iran». Pour Madjer, «Mahrez est un élément indispensable en sélection et il sera rappelé pour les prochains matches. Idem pour Bentaleb et Brahimi».
En revanche, Madjer ne voulait pas s’exprimer sur la non convocation des M’Bolhi, Ounas, Feghouli, Boudebouz ou encore Ghoulam. Il a indiqué au sujet d’Ounas «qu’il ne joue pas dans son club», alors qu’il a répondu sur Feghouli qu’il «n’a rien à dire à son sujet».
Madjer a également promis d’aligner un plus grand nombre de joueurs locaux lors du prochain match amical contre l’Arabie saoudite, le mois de mai prochain. Il a cité les Belkalem, Naâmani et Benmoussa et d’autres joueurs locaux.
Toutefois, Madjer ne veut pas sélectionner les jeunes joueurs qui, a-t-il dit, «doivent attendre leur tour». Il a fait savoir qu’il a fait appel à des joueurs âgés et ayant de l’expérience en prévision de la CAN-2019 du Cameroun. En termes plus clairs, les jeunes n’ont aucune chance avec Madjer qui les a sacrifiés au profit des joueurs trentenaires. Madjer est obnubilé par le résultat immédiat et se préoccupe plutôt de sa carrière.
En ce sens, Madjer qui compte reconduire toujours les mêmes joueurs, a indiqué que l’équipe-type commencera à se dessiner à partir du mois de juin, c’est-à-dire à l’occasion du match amical contre le Portugal à Lisbonne.
Madjer confirme avoir bénéficié d’un terrain aux Sablettes
Sur un autre registre, Madjer s’en est pris à ceux qui le critiquent sur les plateaux de télévision. Il a oublié que lui-même était sur ces mêmes plateaux de télévision et n’avait lâché aucun entraineur. Il se permettait de critiquer les anciens sélectionneurs nationaux comme les Halilhodzic ou Gourcuff. Il avait affirmé que le Tanzanie est une équipe faible quand Gourcuff l’avait battue 7-1, et maintenant il se vante d’avoir battu cette même équipe sur le score de 4-1.
S’agissant du terrain des Sablettes dont il a bénéficié, Madjer a précisé qu’il ne l’a pas acquis, mais c’est une concession pour 90 ans. «J’aurais souhaité que la personne ayant révélé cette information donne la suite, à savoir les chèques que j’ai remis à la wilaya d’Alger pour bénéficier de cette concession», a expliqué Madjer qui continue de jouir de privilèges, en plus de son colossal salaire en tant qu’entraineur de l’équipe nationale.
Nassim Fateh