Le maire RND de Sidi M’hamed décide de ré-ouvrir la mythique salle Afrique
DIA-13 février 2018: La salle mythique de cinéma « l’Afrique » située dans la commune de Sidi M’hamed (Alger) rouvrira ses portes en mars prochain après plusieurs années de fermeture, a indiqué lundi le président de l’APC de Sidi M’hamed, Abdelhamid Benaldjia, élu du RND.
La salle d’une capacité de 1400 sièges avait été fermée par le précédant P.APC de Sidi M’hamed Nessredine Zenasni, sera ré-ouverte pour faire relancer l’exploitation cinématographique. Pour se faire le nouveau maire a décidé de mettre le paquet et de consacrer une enveloppe financière de 30 milliards de centimes pour la rénovation de cet espace culturel dont les recettes constitueront une source de revenus pour la commune. Le maire qui a affirmé que la salle dispose de tous les équipements sonores a besoin d’un nouvel écran doté d’un projecteur DCP, en vigueur pour les projections cinéma.
Dans une déclaration à l’APS, le responsable a précisé que les « préparatifs sont en cours en prévision de la réouverture officielle de la salle de cinéma le 19 mars prochain », ajoutant que les entreprises en charge de la rénovation ont été convoquées pour faire le point sur les travaux accomplis au niveau de la salle durant les six dernières années.
La commune de Sidi M’hamed compte plusieurs salles de cinéma connues dont l’Afrique, El Ouancharis et Sierra Maestra. Quand au cinéma historique « Le musset », démoli en 2003 et dont les travaux de reconstruction sont à l’arrêt depuis 14 ans, le responsable a précisé que l’APC décidera du devenir de la salle dans les prochains mois. Il a déploré, toutefois, le manque de moyens matériels et humains pour la gestion de ces salles.
Le maire de Sidi M’hamed n’a pas précisé le sort de la salle Sierra Mestra située à la rue Meissonier et qui a été également fermée par le précédant maire , Mr Zenasni d’obédience MSP.
Ce dernier a créé la polémique en déclarant que cette salle ne servait pas la culture et qu’elle était plus utilisée comme un lieu de débauche.
Salim Bey