Marine Le Pen s'oppose à Gisèle Halima à cause de son soutien au FLN - DIA
72387
post-template-default,single,single-post,postid-72387,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Marine Le Pen s’oppose à Gisèle Halima à cause de son soutien au FLN

DIA-11 mars 2023: Au lendemain de l’hommage français à Gisèle Halimi, et au cours duquel le président français Emmanuel Macron a dit vouloir inscrire l’IVG dans la Constitution, Marine Le Pen se dit «fondamentalement opposée» à l’entrée au Panthéon de l’avocate. Une demande au chef de l’État formulée par la Ville de Paris en octobre dernier.

«Gisèle Halimi n’était pas seulement, et après tout c’est son droit, une opposante à la guerre en Algérie», argue la présidente du groupe du Rassemblement national à l’Assemblée, «elle était un soutien des terroristes du FLN contre l’armée française : rien que cela doit lui interdire tout entrée en Panthéon».

Sur France Inter, Marine Le Pen estime qu’il y a «beaucoup d’autres figures féminines qui pourraient entrer au Panthéon et qui y auraient leur place». Comme Madame de Gouges, suggère l’ex-candidate malheureuse à la présidentielle. «Ce serait une bonne idée : elle a été une figure mais en plus, elle a créé l’affiche politique : elle était la première à avoir affiché sur les murs de Paris sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.» À propos de l’inscription de l’IVG dans la Constitution, Marine Le Pen estime, confirmant à nouveau la position du RN, que «ce n’est pas un sujet» et qu’«il n’y a pas de risque». Et conclut : «Sur le plan idéologique, plus personne ne remet en cause cette liberté.» 

Marine Le Pen qui n’est plus à la Présidence du RN (Principal parti de l’extrême droite en France) intervient souvent sur des questions mémorielles et histoire pour défendre la présence coloniale française en Algérie.

Amir Hani 

0Shares