Le Maroc désavoué par l’Afrique : de Marrakech à Malabo ou les revers du Makhzen
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DIA-27 novembre 2016: Le Maroc ne cesse pas d’essuyer des revers que lui inflige, chaque fois, l’Afrique. Le roi Mohamed VI et son Makhzen multiplient leurs maladresses vis-à-vis de l’Afrique qu’ils veulent impliquer et entraîner dans des conflits relevant du droit international et des Nations-Unies.
Ainsi, avant qu’il ne soit désavoué à Malabo lors du forum arabo-africain, le Maroc avait déjà subi un affront sur son propre sol. Le souverain marocain avait voulu profiter de l’organisation par son pays du sommet mondial sur le climat (COP-22) pour réunir les chefs d’Etat et de gouvernement africains et les amené à épouser la position du Maroc concernant plusieurs questions, notamment le retour du Maroc au sein de l’Union africaine et par conséquent une prise de position favorable au royaume concernant la question du Sahara occidental.
Le mini sommet extraordinaire de Marrakech a été un véritable affront pour le Maroc et son makhzen dans la mesure où les pays qui y avaient pris part avaient estimé que le roi voulait instrumentaliser la COP-22 pour soudoyer des pays africains.
Ces derniers avaient refusé de soutenir la thèse du Maroc, préférant s’inscrire dans la légalité internationale, à savoir continuer de revendiquer l’autodétermination du peuple sahraoui et son indépendance. Ils ont également réaffirmé que la question sahraouie relève de la décolonisation.
N’ayant pas supporté cet affront, le Maroc a tenté de récidiver dans la capitale de la Guinée-équatoriale, Malabo, où il avait quitté avec les monarchies du Golfe le sommet pour protester contre la présence de la délégation de la République sahraouie arabe et démocratique (RASD).
Encore une fois, ce fut une autre gaucherie de la part du royaume puisque l’Afrique dans son intégralité avait apporté son soutien à la cause sahraouie, dénonçant par là même les manœuvres du Maroc de tenter de diviser les Africains à travers la cause sahraouie qu’ils ont qualifié de juste et de légitime.
Pour rappel, le Maroc avait quitté l’Union africaine (ex-Organisation de l’unité africaine, OUA) en 1984 pour protester contre l’admission de la RASD.
Mohamed Nassim