Les messages anti-coloniales du secrétaire d’Etat américain à Alger (VIDEO)
DIA-25 juillet 2016: Une fois n’est pas coutume, un officiel américain s’est baladé à Alger. Généralement les warning travel américain interdisent à tout officiel américain de se balader dans les rues d’Alger. Mais cette fois, copiant les officiels français, les services de l’Ambassade des Etats Unis à Alger ont organisé au secrétaire d’Etat adjoint américain, Antony Blinken, un plan de visite privée dans les rues de la capitale. Et pour se faire, l’Ambassade des Etats Unis à Alger, n’a pas fait les choses au hasard, puisque le programme de visite de l’officiel américain a inscrit trois stations importantes de sa visite comme des messages politiques contre colonisation française en Algérie. Des endroits où aucun officiel français ne s’est aventuré en raison du poids important de l’histoire.
La première étape de la ballade de l’officiel américain était la place l’Emir Abdelkader et surtout le café Milk Bar, deux symboles de la lutte contre le colonialisme français. Milk Bar, qui fut l’une des stations douloureuses de la bataille d’Alger. L’Emir Abdelakader, qui symbolise également le premier acte de rébellion contre l’invasion française de 1830 et le début de la colonisation. Le secrétaire d’Etat était assis dans un café où il y a presque 60 ans, en 1957 on avait fait exploser une bombe pour dénoncer la colonisation française durant la bataille d’Alger.
Pour couronner le tout, M. Blinken s’est rendu au Musée national du Moudjahid où des explications lui ont été fournies sur les différentes étapes de l’histoire de l’Algérie et principalement la colonisation française et la présence turc dans le pays. Le secrétaire d’Etat américain s’est notamment attardé dans le pavillon réservé à la guerre de libération où il a pu observer les méthodes de torture de l’armée coloniale.
Après le message de Mme Kennedy pour la fête de l’indépendance et la visite le secrétaire d’Etat adjoint américain, Antony Blinken à des symboles de la révolution algérienne, l’administration démocrate du président Obama et plus que jamais inscrite dans une position politique anticoloniale.
Salim AGGAR