Messahel et le comportement des enfants de Pullitzer - DIA
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Messahel et le comportement des enfants de Pullitzer

DIA-29 octobre 2017: Jusqu’à présent, on sait par recoupements surtout, les raisons de la colère et l’agacement de Abdelkader Messahel, notre ministre des Affaires étrangères qui a montré, répétons-le,  la semaine dernière son exaspération devant l’idée, au demeurant fallacieuse, selon laquelle le Maroc a énormément investi en Afrique.

C’est effectivement dans une réponse à une question, et non dans son discours, lu quelques minutes plus tôt, que le ministre Messahel, un homme d’une grande honnêteté morale et intellectuelle, a dit ses quatre vérités.

Le ministère des Affaires étrangères marocain a rapidement réagi en adoptant à son tour un ton grave.

Si la sortie du ministre Abdelkader Messahel, n’a pas laissé indifférente la presse du voisin de l’ouest, qui a versé carrément dans la diffamation, les grands journaux et supports médiatiques algériens ont montré globalement une attitude noble , digne et professionnelle, à l’instar d’Ennahar, DIA, Echourouk, El Khabar, El Watan, Algérie patriotique , El Massa, El Moudjahid, Al fajr, Achaab, l’Expression, le Jeune indépendant, le quotidien d’Oran et les autres, en  mettant en avant d’abord leur préférence pour l’information et ensuite la ligne de défense des valeurs de la diplomatie algérienne.

Dans l’ensemble, comme l’a fait remarqué un titre qui  a estimé que « les articles des médias du Maroc se perdent dans des analyses aussi biscornues qu’alambiquées« .

L’agence officielle algérienne APS, qui a adopté globalement une attitude prudente et diplomatique, contrairement à la MAP, s’en est quant à elle pris à l’OCP. « La fondation de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) qui a versé en 2016 entre 250.000 et un million de dollars au Think Tank américain Atlantic Council en échange de faveurs diplomatiques sur le dossier du Sahara Occidental , occupé par le Maroc, et soutenu par la France« , résume l’article, laissant entrevoir une guerre économique par médias d’influence interposés.

Un show à la marocaine s’est alors installé dans lequel l’ensemble –ou presque- d’une profession, à sa tête le media électronique  Le360.ma ,  la chaîne nationale 2M aux ambitions impériales, la télévision régionale de Laâyoune TV  – publique elle aussi – le Matin, la presse partisane, libération, l’opinion, al Ittihad El ichtiraki et  l’agence gouvernementale MAP ont versé dans l’attaque personnelle, la diffamation et l’homophobie. L’objectif poursuivi dans ce flop diffamatoire n’est pas tant de décrire que de prescrire, voire dans le cas marocain de proscrire.

Au-delà des frontières du « journalisme », ce sont tous les prescripteurs algériens intéressés et concernés  qui ont ici proposés leurs trouvailles et  réponses, car liés au Maroc , soit par alliance familiale, soit par intérêts socio-politico- économiques  .

En contrepoint de cette orientation marocaine parfois naïve et auto-satisfaite, certains prescripteurs algériens ont surpris par l’étrangeté  de leur machine qui a mis en miroir d’eux-mêmes les valeurs de la presse marocaine, tels les scribouillards mafieux et déserteurs de la chaîne Magharibia Tv, du média électronique « Tamurt » et du sergent Garcia du journal « le matin » .

Réagissant aux assertions propagandistes de Rabat et notamment de Londres, un des amis du fils d’El Bayadh, décrit le ministre Abdelkader Messahel comme un brillant diplomate et un homme d’honneur , de parole et d’une grande générosité, n’en déplaise à ses  insulteurs marocains et aux islamistes londoniens qui ne sont que des minables  scribouillards inconnus et anonymes .Vous savez , les escrocs et les incultes ont ceci de commun : ils ont la mémoire courte.

Mohamed Nassim 

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