Le ministre de l’habitat Temmar veut installer un « Housing bank » local
DIA-01 novembre 2017: Le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar, a fait état mardi de la possibilité de relancer la Banque de l’Habitat en coopération avec la CNEP-Banque dans le cadre de la diversification des modes de paiement et de financement des projets d’habitat.
C’est sans doute la nouvelle mesure pour faire face à la crise du logement, qui touche le pays depuis l’indépendance. Etablir une banque consacrée essentiellement pour l’achat et la location du logement est une technique qui avait créer dans les années 80 par les indous, à travers le projet « Housing Bank » (la banque du logement).
Cette politique a eu ses fruits en Asie et pousser d’autres opérateurs à lancer leur propre banque pour soutenir le logement. C’est le cas de la branche immobilière du groupe indien Tata, à travers le Tata Housing Development Company qui a investi 154,8 millions $ pour financer deux projets mixtes en Afrique de l’Est, en particulier au Kenya et en Tanzanie. Le nouveau ministre du logement veut réellement lancer cette banque pour résorber définitivement la crise du logement.
Ainsi le secteur examine avec la CNEP-Banque les modalités de relance de la Banque de l’Habitat et d’encourager le financement de certaines formules par son biais, a indiqué M. Temmar devant la commission des finances et du budget de l’APN dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances (PLF) 2018. Le ministre a affirmé devant la commission que le secteur ne dispose pas d’une banque pour financier ses projets au regard de la forte pression sur la CNEP et le Crédit populaire d’Algérie (CPA).
Le ministre a eu plusieurs rencontres avec le directeur général de la CNEP pour organiser cette opération et relancer la banque de l’Habitat.
Par ailleurs, et concernant le logement locatif dont le projet est en cours de préparation, M. Temmar a indiqué qu’il s’agit d’un projet d’investissement visant à atténuer la charge sur le budget de l’Etat et à offrir au citoyen une formule adaptée à son pouvoir d’achat.
Dans ce cadre, le promoteur immobilier bénéficie d’un crédit bancaire lui permettant de réaliser des logements destinés à la location contre un montant fixé selon la wilaya et la ville et en fonction du pouvoir d’achat du citoyen.
Salim Bey