Mohamed Tahar Messaoudi nouveau directeur de publication du quotidien El Watan
DIA-02 juillet 2021: L’un des plus anciens quotidien national privé à changer de directeur. A l’issue de l’assemblée générale ordinaire de la SPA El Watan tenue jeudi 1er juillet 2021, le conseil d’administration a procédé à l’élection d’un nouveau PDG en la personne de Mr Mohamed Tahar Messaoudi. Cette élection fait suite à la démission de Mr Tayeb Belghiche en poste depuis deux ans.
L’assemblée générale des actionnaires de la SPA El Watan a eu à débattre de la grave crise financière que traverse l’entreprise suite au blocage par les pouvoirs publics du contrat publicitaire entre l’agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) et El Watan et à leur volonté délibérée d’asphyxier le journal en raison de sa ligne éditoriale, rapporte le communiqué du quotidien.
Pour rappel, le quotidien El Watan, qui était l’un des quotidiens le plus rentable de la presse algérienne, qui possédait sa propre imprimerie, mais face à l’augmentation du prix du papier et l’arrivée de la presse électronique et des télévisions privée. Les ventes du quotidien ont largement reculé l’obligeant à supprimer son édition du Week-end et remercier plusieurs journalistes.
Avec l’arrivée en 2019 de Tayeb Belghiche, qui remplaçait Omar Belhouchet après plusieurs années à la tête du quotidien, la ligne éditoriale du journal a sensiblement changé, avec l’espoir d’un retour de la publicité. Mais en vain. Avec Mr Mohamed Tahar Messaoudi le quotidien a pour objectif de redresser la barre ou de passer à une version électronique plus agressive pour survivre.
Amir Hani
Mellah hocine
A propos du nouveau PDG , Mr Messaoudi , il écrivait la veille du référendum sur la constitution de 1er Novembre 2020 : une campagne sans débat .
L’avant-projet de la Constitution a été pourtant adopté récemment par les deux Chambres. Nous n’avons donc que les avis de certaines personnalités de l’opposition qui ont eu entre les mains les moutures des deux avant-projets, à l’exemple de Mme Zoubida Assoul, présidente de l’UCP et membre du collectif de défense de Khaled Drareni, et de Me Mustapha Bouchachi, ancien député du FFS..
Mme Assoul et Me Bouchachi, que l’on peut considérer comme des spécialistes du droit, se sont plusieurs fois exprimés sur les médias pour critiquer sévèrement le contenu du projet. Ils n’ont reçu aucun démenti, ni enregistré de réaction de la présidence de la République. Hormis certaines interventions de courtisans zélés qui ne peuvent rivaliser avec la pertinence de l’analyse et le niveau de technicité des deux avocats..
Le projet du président Tebboune est mal défendu par ses partisans, à l’image de l’actuel secrétaire général du FLN qui s’est beaucoup plus soucié d’enlever toute référence à l’amazighité sur les documents de l’ancien parti unique. Ou par ces professeurs d’universités, affiliés à un courant politique proche du pouvoir qui ont été actionnés pour signer une pétition demandant le retrait de «l’Amazighité du peuple algérien» du projet de révision constitutionnelle. Même le gouvernement de Djerad ne s’est pas montré mobilisé pour engager un large débat avec la société civile et les principales formations politiques du pays.
Ces positions , courageuses, qui nous sortent des sempiternelles positions de rabatteurs affiliés au pouvoir , nous font découvrir un homme de principe , un journaliste vraiment indépendant, bon vent.
Zyriab
De notoriété publique il était connu que ce quotidien était le porte parole de l’ambassade de France en Algérie Avec 18 pages de publicité de Renault il n’y avait pas le moindre doute C’est toujours El Watan qui avait la primauté des déclarations politiques française Qu’il change de PDG ceci ne changera absolument à sa ligne éditoriale Il restera toujours au service de la France Malgré toutes les demandes il n’a jamais publié la composition ni de son Conseil d’Administration ni les détenteurs des parts du capital (C’est à dire les véritables patrons)