Mondial 2030 : La FIFA rejette la carte du Maroc incluant le Sahara occidental
DIA-06 décembre 2024: La Fédération internationale de football association (FIFA) a rejeté comme sans fondement une carte présentée par le Maroc indiquant ses prétendues revendications de souveraineté sur le territoire du Sahara occidental, car remettant en cause la légalité internationale et les résolutions de l’ONU.
Dans le dossier de candidature à la Coupe du monde, présenté l’été dernier, le Maroc a présenté une carte de son territoire annexant illégalement celui du Sahara occidental, tentant ainsi d’imposer le fait accompli.
Cette tentative vise à légitimer la prétendue souveraineté du Maroc sur le territoire sahraoui et ses richesses n’a aucun fondement en droit international, car l’ONU considère le Sahara occidental comme un territoire en attente de décolonisation. Le rapport technique publié la semaine dernière par l’instance footballistique mondiale basée en Suisse a complètement détruit les aspirations du Rabat.
La FIFA a refusé d’adopter la carte du Maroc fournie par le régime du Makhzen et s’est tenue à celle internationalement reconnue, avec des frontières qui font distinctions en le Maroc et le Sahara occidental.
Selon le quotidien espagnol « El Independiente », qui a rapporté l’information, c’est la deuxième fois que la FIFA évite de satisfaire les désirs expansionnistes du Maroc.
Des sources de la Fédération royale espagnole consultées par El Independiente ont assuré que la fausse carte marocaine, ainsi que le reste des questions de la candidature, ont été abordées lors des réunions du comité de la FIFA, composé de membres des trois pays, à savoir l’Espagne, le Portugal et le Maroc, ce dernier dont la candidature est venue à la dernière minute pour remplacer l’Ukraine.
Au droit international et aux résolutions de l’ONU depuis octobre s’ajoutent les décisions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui ont annulé les accords de pêche et agricoles signés par Bruxelles et Rabat au motif que « le peuple du Sahara occidental n’a pas donné son consentement et que les accords ont été conclu en violation des principes d’autodétermination des sahraouis ».
Une décision historique qui a irrité le régime du Mohamed VI et qui, comme l’indique également une autre décision concernant l’obligation d’étiqueter comme sahraouis les tomates et les melons importés dans l’UE en provenance du Sahara occidental, démontre que « ledit territoire est différent de celui du Maroc ».