Nommé dans un contexte financier difficile: Les tâches qui attendent Mohamed Loukal
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DIA- 04 juin 2016: Le nouveau gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, installé officiellement, jeudi, comme en remplacement de M. Mohamed Laksaci, est dans une position peu enviable à cause de l’érosion progressive des réserves de change du pays. C’est dans ce contexte qu’il doit s’attacher à réaliser quelques uns des objectifs du plan d’action du gouvernement. Ces dernières qui s’inscrivent dans la perspective du parachèvement des programmes de réformes lancés lors des quinquennaux précédents visent l’objectif principal qui est celui de la consolidation des orientations du président de la République visant essentiellement la modernisation de l’administration et le contrôle de l’utilisation des ressources publiques. Bouteflika insiste chaque fois qu’il s’adresse à la nation sur l’amélioration de la qualité du service aux citoyens et sur la préservation des deniers publics.
Le gouverneur doit aussi s’atteler à la modernisation du système bancaire et financier. Le gouverneur doit prendre des mesures nécessaires pour accélérer les réformes en vue de renforcer l’efficacité du système financier. Il a aussi la lourde tâche de mener la poursuite du développement des services financiers pour asseoir la compétitivité de l’économie et sa diversification.
Parmi les chantiers à venir figure aussi celui de la densification du paysage bancaire et financier qui est inscrit comme l’une des principales actions à concrétiser.
D’autres actions énumérées d’ailleurs par le plan d’action, du gouvernement portent sur l’adaptation du cadre législatif et réglementaire régissant l’activité bancaire et la poursuite de la modernisation des systèmes de paiement ciblant le développement de l’usage des instruments de paiements modernes.
Le gouverneur doit aussi veiller à ce que les banques entament des efforts pour le raccourcissement des délais de traitement des dossiers de crédits en assurant une décentralisation accrue de la prise de décision et une automatisation plus poussée des opérations. Le gouvernement demande aussi à la Banque d’Algérie et à son nouveau premier responsable l’amélioration de la gouvernance des banques publiques en introduisant plus de rigueur dans leur gestion à travers, notamment, une révision de la composition des conseils d’administration de ces banques en désignant des administrateurs plus professionnels.
Yacine Lyes