DIA-04 décembre 2017: Les informations faisant état d’un prétendu changement de position de l’Afrique du Sud vis-à-vis de la cause sahraouie et du Polisario ont été qualifiées de « mensongères et tordues » par une ministre sud-africaine, rapporte la presse de ce pays.
La ministre sud-africaine des Affaires environnementales, Edna Molewa, qui est également présidente du sous-comité des relations internationales de l’African National Congress (ANC), a démenti, dans une déclaration au journal sud-africain NEWS 24, les informations rapportées par des publications locales qui ont fait état d’un « changement majeur » de position de l’Afrique du Sud à l’égard de la cause sahraouie.
La ministre a qualifié ce qui a été rapporté de « méchant, mensonger et trompeur », réaffirmant que « le soutien total et sans équivoque au Sahara Occidental n’est pas une inimitié au Maroc ».
« La position du gouvernement sud-africain et de l’ANC n’a pas changé en ce qui concerne la question du Sahara occidental. Notre soutien au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui est indéfectible », a déclaré la ministre sud-africaine, soulignant que « c’est une position réitérée et réaffirmée par tous les dirigeants qui se sont succédé à la tête de l’ANC ».
Elle a ajouté que l’ANC a « des liens fraternels avec le Front Polisario et reconnaît la République arabe sahraouie démocratique » et considère l’occupation du Sahara occidental comme « une forme de colonialisme et reste forte dans son opposition à la poursuite de l’occupation ».
La ministre a rappelé que « ce sont les Marocains qui avaient rompu leurs relations diplomatiques avec l’Afrique du Sud lorsque le président de l’époque, Thabo Mbeki, avait établi en 2004 les relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie ».
Ces rumeurs ont été colportées suite à la rencontre entre le président sud-africain actuel, Jacob Zuma, et la ministre des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane, avec le roi du Maroc en marge du 5e sommet Union africaine-Union européenne à Abidjan en Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.
La ministre s’est étonnée des informations infondées ayant été rapportées au sujet de la teneur des discussions entre Zuma et le roi du Maroc.