DIA-26 décembre 2017: La réunion du bureau fédéral de la FAF qui s’est tenue ce lundi a été une nouvelle fois l’occasion pour le président de la FAF, Kheireddine Zetchi et le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, de s’échanger des gentillesses. Les deux hommes ne se portent pas dans le cœur et entretiennent des relations conflictuelles, malgré leurs déclarations faisant croire qu’ils sont en bons termes.
Zetchi a reproché à Kerbadj ses sorties dans la presse et lui a demandé d’observer l’obligation de réserve, ce que le président de la LFP n’a pas apprécié d’où l’altercation entre les deux hommes.
Toutefois et comme on l’a souligné à plusieurs reprises, la cohabitation entre les deux présidents est devenue impossible. Zetchi ne pardonnera jamais à Kerbadj son soutien indéfectible à l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Cela explique en grande partie les raisons du différend entre Zetchi et Kerbadj.
La LFP allège la sanction du huis-clos
Le président de la LFP a proposé au cours de la réunion du bureau fédéral de prononcer la sanction du huis- clos contre un club après trois avertissements. Auparavant, cette sanction intervenait après deux avertissements. La proposition du président de la LFP a été acceptée par les membres du bureau fédéral.
Une décision qui tend à encourager la violence au lieu de lutter contre ce phénomène, notamment durant la phase retour du championnat. En ce sens, il faut attendre que les supporters d’un club récidivent pour la 3e fois pour que la sanction du huis clos soit prononcée. Une décision qui ne va pas dans le sens de la lutte contre la violence.
Le nombre de joueurs à recruter revu à la hausse
L’autre décision qui est incompatible avec la situation financière des clubs, consiste en l’autorisation des clubs des Ligues 1 et 2 à recruter quatre joueurs durant le mercato hivernal au lieu de trois. Etonnant quand on sait que la quasi-totalité des clubs sont dans une situation de faillite financière.
Dans un premier temps, la LFP et la FAF avaient pris des mesures pour empêcher ces clubs de recruter, notamment ceux qui sont endettés. A présent elles autorisent les clubs dont la dette ne dépasse pas un milliard de centimes à recruter.
Pis encore le nombre de joueurs à engager a été revu à la hausse alors que les clubs sont en crise financière !A ne rien comprendre
Nassim Fateh