Ould Abbes refuse de parler de politique avec les partis et Ouyahia achève Makri
DIA-30 juillet 2018: Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, qui a reçu le président du Mouvement El Bina, l’ancien ministre du Tourisme, l’islamiste du MSP Bengrina, a clairement déclaré qu’il ne parlera plus de politique avec les partis politiques. Il a précis que le FLN est disposé à débattre avec toutes les formations politiques de différents sujets, comme l’économie ou la culture, mais pas de politique.
Ould Abbes dont le parti soutient corps et âme le président de la République Abdelaziz Bouteflika qu’il appelle de toutes ses forces pour poursuivre sa mission et briguer un 5e mandat consécutif, refuse désormais de parler de politiques avec les partis.
Ces derniers évoquent de plus en plus «une période de transition» et appellent à l’immixtion de l’Armée dans la politique». Ould Abbes a signifié qu’il ne veut pas «évoqué ces sujets avec les partis», estimant que le débat est clos pour le FLN en ce qui concerne le Président Bouteflika.
En ce sens, Ould Abbes a fermé toutes les portes du dialogue à ce sujet. Idem pour le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, qui a reçu en audience le président du MSP, Aberrezak Makri, pour l’achever et donner le coup de grâce à son initiative, laquelle appelle à une transition politique et à l’implication de l’Armée dans la politique.
Ouyahia qui est Premier ministre et un homme au service de l’Etat algérien n’a rien voulu comprendre et aura apporté un démenti au président du MSP qui a voulu faire croire qu’il n’a pas «évoqué ces sujets avec Ouyahia.
Du coup, la rupture est plus que jamais consommée entre les partis pro-pouvoir et le MSP dont les ambitions de son président ont été dévoilées. Makri ambitionne en fait de s’ériger comme le candidat du consensus et de l’opposition, comme il avait tenté de le faire en 2014. Makri s’est fait grillé et risque même de provoquer une grogne au sein de son parti !
Amir Hani