Ouyahia corrige Benkhalfa et s’oppose au recours à la dette extérieure
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DIA-03 Juin 2016: Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, s’est dit opposé à un endettement extérieur suite à la chute des prix du pétrole. Ouyahia qui s’exprimait ce vendredi à l’ouverture des travaux de la première session du Conseil national du parti après la tenue du 5ème congrès du parti a indiqué que « nous ne devons pas négliger les risques qui découlent de cette conjoncture (effondrement brutal des prix du pétrole) comme nous ne devons pas céder aux appels aux solutions de facilité, dont le recours à l’endettement extérieur ».
Par cette affirmation, Ouyahia qui est également ministre d’Etat et directeur de cabinet à la présidence de la République, a apporté un démenti formel au ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa et toutes les parties, notamment le Forum des chefs d’entreprises, qui ont évoqué l’option de recourir à l’endettement extérieur.
Pour le numéro un du RND, l’endettement extérieur pourrait dans quelques années, hypothéquer la souveraineté économique du pays et exposer la population à des mesures sociales dramatiques comme cela fut le cas déjà dans le cadre de l’ajustement structurel sous l’égide du FMI, alors que l’Algérie était dans l’incapacité de faire face au remboursement d’une dette extérieure qui culminait à 30 milliards de dollars. Evoquant la situation actuelle, il a fait observer que l’Algérie avait besoin d’un baril de pétrole à 90 dollars pour assurer son équilibre budgétaire.
Par cette affirmation, Ouyahia qui est également ministre d’Etat et directeur de cabinet à la présidence de la République, a apporté un démenti formel au ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa et toutes les parties, notamment le Forum des chefs d’entreprises, qui ont évoqué l’option de recourir à l’endettement extérieur.
Pour le numéro un du RND, l’endettement extérieur pourrait dans quelques années, hypothéquer la souveraineté économique du pays et exposer la population à des mesures sociales dramatiques comme cela fut le cas déjà dans le cadre de l’ajustement structurel sous l’égide du FMI, alors que l’Algérie était dans l’incapacité de faire face au remboursement d’une dette extérieure qui culminait à 30 milliards de dollars. Evoquant la situation actuelle, il a fait observer que l’Algérie avait besoin d’un baril de pétrole à 90 dollars pour assurer son équilibre budgétaire.
Ouyahia épingle le Maroc et la France et leur appendice le MAK
Sur un autre registre, à savoir la sécurité et la stabilité du pays, Ouyahia a rappelé que « la tragédie nationale, dont les blessures n’ont pas encore été cicatrisées, est là pour nous rappeler le prix des certitudes excessives ou des négligences mortelles. Alors pêchons aujourd’hui par excès de prudence et de vigilance, plutôt que d’être surpris encore une fois ».
« En parlant de la sécurité et de la stabilité du pays, nous avons également à l’esprit les manœuvres subversives promues par certaines puissances étrangères revanchardes qui n’acceptent pas encore l’indépendance de l’Algérie ou son soutien au droit des peuples à l’autodétermination, exploitant quelques mercenaires politiques qui revendiquent, aujourd’hui, l’indépendance de la Kabylie ou l’autonomie du M’zab », a-t-il encore dit. Ouyahia s’est aisni attaqué au Maroc et à la France qui soutiennent ce qui est appelé Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK).
Il a également rappelé que l’Algérie disposait d’une « armée qui démontre au quotidien sa compétence et sa bravoure et qui est dirigée par des moudjahidine toujours fidèles au serment qu’ils ont fait aux glorieux Chouhada de la Révolution de Novembre, à leur tête le moudjahid Abdelaziz Bouteflika, chef suprême des Forces armées ».
Par ailleurs, le SG de la deuxième force politique en Algérie a appelé à l’avènement d’un consensus politique dans le respect de la Constitution, des institutions de la République ainsi que de la volonté du peuple exprimée démocratiquement par la voie des urnes.
« En parlant de la sécurité et de la stabilité du pays, nous avons également à l’esprit les manœuvres subversives promues par certaines puissances étrangères revanchardes qui n’acceptent pas encore l’indépendance de l’Algérie ou son soutien au droit des peuples à l’autodétermination, exploitant quelques mercenaires politiques qui revendiquent, aujourd’hui, l’indépendance de la Kabylie ou l’autonomie du M’zab », a-t-il encore dit. Ouyahia s’est aisni attaqué au Maroc et à la France qui soutiennent ce qui est appelé Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK).
Il a également rappelé que l’Algérie disposait d’une « armée qui démontre au quotidien sa compétence et sa bravoure et qui est dirigée par des moudjahidine toujours fidèles au serment qu’ils ont fait aux glorieux Chouhada de la Révolution de Novembre, à leur tête le moudjahid Abdelaziz Bouteflika, chef suprême des Forces armées ».
Par ailleurs, le SG de la deuxième force politique en Algérie a appelé à l’avènement d’un consensus politique dans le respect de la Constitution, des institutions de la République ainsi que de la volonté du peuple exprimée démocratiquement par la voie des urnes.
Mohamed Nassim