Le père de Réda City 16 interpelle le président Bouteflika pour la libération de son fils
DIA- 18 novembre 2018: Dans une lettre envoyée à notre rédaction, le père du rappeur Réda city 16, Zoubir Hamimed a interpellé le président de la République Abdelaziz Bouteflika, pour demander la libération de son fils, un mois après son interpellation dans l’affaire Amir DZ.
La famille de Réda Hamimed, alias Réda city 16 qui est incarcéré à l’établissement carcéral d’El Harrach depuis le 18 octobre 2018 sur décision du juge, et poursuivi par le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger pour plusieurs chefs d’inculpations indique qu’il est innocent et qu’il n’a pas commis les faits qui lui sont reprochés. « Sa bonne réputation et sa célébrité ne lui permettent pas de toucher à l’honneur des gens ou de leur faire du chantage »clame haut et fort la famille du chanteur qui demande l’intervention du président pour le faire sortir de l’arbitraire qui le frappe.
La famille dénonce le refus d’une demande de liberté provisoire ou de mise sous contrôle judiciaire, précisant qu’il n’est pas un repris de justice et présente toutes les garanties de répondre aux convocations de la justice.
C’est la deuxième lettre que le père de Réda City 16 envoie à la presse. La première missive avait dénoncé la médiatisation de l’arrestation de l’artiste, à travers la chaîne Ennahar Tv. Le père de l’artiste affirme que son fils n’a aucun rapport avec l’affaire Amir DZ.
Samedi, quelques artistes et quelques journalistes ont observé un meeting de solidarité avec Kamel Bouakaz, sans pour autant mobiliser la grande profession des artistes.
Réda City 16 a été placé en détention en compagnie de plusieurs personnalités connues comme le comédien Kamel Bouakaz, le propriétaire de médias électroniques Adlène Mellah, l’ancien joueur du MCA Fodil Dob et le frère d’Amir Dz, Houari Boukhors. Ils auraient fait l’objet d’un dépôt de plainte de la wilaya d’Alger, du groupe Ennahar, du président de l’APC d’Alger-centre et d’hommes d’affaires.
Salim Bey