Le pétrole en hausse à New York, optimisme sur une baisse de l’offre
06 janvier 2017: Les prix du pétrole ont ouvert en hausse vendredi à New York, le marché continuant à ignorer les stocks américains et à se concentrer sur les signaux émanant des membres de l’Organisation des pays exportateurs pétrole (Opep).
Vers 14H20 GMT, le prix du baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, avançait de 41 cents à 54,17 dollars sur le contrat pour livraison en février au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les informations venant de l’Opep sont qu’ils vont appliquer la réduction de la production, a indiqué Michael James de WTRG.
Le cartel pétrolier a décidé fin novembre que chacun de ses membres, la Libye et le Nigeria mis à part, devaient réduire ses extractions de brut à partir de janvier afin de faire remonter des cours souffrant de la surabondance de brut.
D’après des sources bien informées, la compagnie d’Etat saoudienne, Aramco, est en train de négocier avec ses clients afin de réduire le volume de ses livraisons jusqu’à 7% en février. En plus de cela, comme l’a indiqué une personne familière des données de production, l’Arabie saoudite aurait apparemment déjà totalement appliquée sa réduction de production de 486.000 barils par jour, ont rapporté les analystes de Commerzbank dans une note.
Cela a fait souffler un vent d’optimisme sur les marchés car l’Arabie saoudite est le premier producteur et membre dominant du cartel pétrolier.
Raisonnablement, il faudra attendre un mois ou deux avant de voir les véritables données, a nuancé Michael James.
Cela permettait toutefois de détourner l’attention des investisseurs de chiffres sur les stocks de pétrole aux Etats-Unis mitigés.
Les réserves de brut ont certes nettement reculé la semaine précédente mais les stocks d’essence et de produits distillés (fioul de chauffage, gazole, etc.) ont fortement grimpé, selon les données du département de l’Energie (DoE) publiées jeudi.
Comme les raffineries américaines du Golfe du Mexique (sud) doivent payer de substantielles taxes sur leurs stocks à la fin de l’année, moins de brut a été importé et plus de brut a été transformé, ont expliqué les experts de Commerzbank.