Le pétrole stable à 73 dollars avant les stocks américains
DIA-25 avril 2018: Les prix du pétrole se stabilisaient mercredi en cours d’échanges européens dans l’attente des données officielles sur les réserves américaines et de nouvelles informations sur l’accord sur le nucléaire iranien.
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 73,86 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, au même niveau qu’à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance prenait 11 cents à 67,81 dollars.
Les cours du pétrole avaient nettement reculé mardi alors que les présidents américain et français ont discuté de l’accord sur le nucléaire iranien.
Donald Trump est resté évasif sur sa décision sur l’accord iranien, qu’il a menacé de « déchirer » pour imposer de nouvelles sanctions sur le régime iranien, mais il n’a pas semblé rejeter l’offre de M. Macron.
« Une logique stratégique conventionnelle demanderait que la levée des sanctions sur l’Iran soit renouvelée le temps que l’Europe et les Etats-Unis se mettent d’accord sur ce qu’ils comptent demander », a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, qui ajoute cependant qu' »il ne faut pas s’attendre à du conventionnel quand M. Trump est aux commandes ».
Un retour des sanctions américaines empêcherait l’Iran d’exporter son pétrole, ce qui entamerait l’offre sur le marché mondial.
Les données officielles hebdomadaires sur les réserves américaines seront par ailleurs publiées en cours de séance.
Les stocks de brut arrêtés au 20 avril pourraient avoir reculé de 2,25 millions de barils, ceux d’essence de 2 millions de barils et ceux d’autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage) de 1,45 million de barils, selon la médiane d’un consensus d’analystes compilé par Bloomberg.
Mais l’American petroleum institute (API), fédération professionnelle qui fait état de ses propres données à la veille de celles de l’EIA, agence gouvernementale, a pour sa part fait état d’une hausse des stocks de brut, ont rapporté plusieurs analystes.
« L’EIA a publié une hausse inattendue de 1,1 million de barils pour le brut et une baisse marquée pour les produits distillés », ont détaillé les analystes de JBC Energy.