Plan d’action du Gouvernement: renforcer la sécurité et la défense nationales
DIA-31 août 2021: Le Plan d’action du Gouvernement, adopté lundi en Conseil des ministres, lors d’une réunion extraordinaire présidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, comprend plusieurs axes, dont le renforcement de la sécurité et de la défense nationales et la réalisation d’une politique étrangère « active et proactive ».
Le Plan d’action met en avant l’importance de « la poursuite de la modernisation de l’Armée nationale populaire (ANP) et du développement de ses capacités » avec « le renforcement des efforts visant à sécuriser les frontières nationales et à combattre les résidus du terrorisme et du crime organisé transfrontalier ».
Il insiste également sur « la contribution de l’Armée nationale populaire au développement économique et au renforcement des moyens et capacités de cyberdéfense pour la sécurisation des systèmes informatiques de toutes les institutions et organes étatiques ».
Par ailleurs, dans le but de réaliser une politique étrangère « active et proactive », le Plan d’action du Gouvernement souligne la nécessité d’ »une actualisation des objectifs et missions de la diplomatie algérienne à la lumière des valeurs et principes constants de la politique étrangère », tout « en continuant à défendre la souveraineté des Etats et à soutenir les causes justes et légitimes ».
Mellah hocine
Une fois de plus , Hocine Ait Ahmed -Allah irrahmou- s’invite au dialogue :
» On a beaucoup martelé, ici même depuis hier, les dangers que terrorisme et unilatéralisme font planer sur le monde. On a répété à l’envi que la lutte contre le terrorisme ne pouvait se mener de manière efficace, que dans le cadre du respect du Droit, des Droits de l’Homme, et avec la concertation entre tous ceux qui récusent le recours à la violence brutale et indiscriminée.
Nous fûmes heureux de l’entendre dire avec tant de détermination hier et fort accablés de n’avoir pas pu ou pas su suffisamment convaincre de cela durant les dix années écoulées.
Nous avons appris la modestie, le sens du compromis, la modération des ambitions, et même appris à ne rêver que de l’essentiel. Mais nous avons également appris combien il est vital de tenir ses promesses. Nous avons appris que la colère et le désespoir naissent toujours des promesses non tenues .
Inutile de revenir sur le décor Potemkine chaque fois ravalé au goût du jour, donc sur tous les faux dialogues, les fausses élections, les fausses initiatives qui ont fait de la fausse promesse la seule stratégie de gestion de crise dont est capable un régime aveugle et sourd à tous les appels d’une population éreintée par la crise. Pire encore, le régime fait de cette lassitude de la population un atout supplémentaire pour la réalisation de ses mascarades électorales.
Loin de se résorber, la crise qui déchire ruine et ensanglante la société depuis onze années semble chargée de périls encore plus incontrôlables. Ce diagnostic est d’abord évidemment celui de la majorité des Algériennes et des Algériens réduits au silence et qui vivent dans l’angoisse quotidienne de malheurs plus profonds et plus vastes ; mais cette analyse est aussi largement partagée dans le monde, en particulier chez les dirigeants des Instituions internationales, chez les observateurs, les analystes objectifs et même par certains de » nos » partenaires qui n’avaient compris l’Algérie que selon ses propriétaires, mais qui n’en sont pas moins aujourd’hui très inquiets sur les dérives annoncées d’un système à la fois rongé par la grande corruption et ses réseaux » administratifs » et miné par des rivalités internes sauvages.
Etrange attirance du vide d’Etat, où une société en plein désarroi retourne à ce qui l’a fondé et uni le 20 août 1956. Faire revivre le congrès de la Soummam c’est ouvrir la voie à l’espoir et redonner à la nation algérienne confiance en elle-même. Le miracle qui a pu s’accomplir en pleine guerre de reconquête coloniale est, aujourd’hui, à la portée des Algériens et Algériennes. Deux hommes, Ben M’hidi Larbi et Abbane Ramdane ont réussi les premières assises de la » révolution » , parce qu’ils ont su réussir la préparation de ces assises. Le congrès de la Soummam appartiendrait-il, pour autant à l’histoire ancienne.? Bien au contraire, son défi exemplaire à la fatalité s’impose plus que jamais au présent puisqu’il peut constituer l’une des clefs pour un avenir de justice de liberté et de réconciliation. »