Le président Bouteflika corrige une nouvelle fois Ouyahia - DIA
32671
post-template-default,single,single-post,postid-32671,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Le président Bouteflika corrige une nouvelle fois Ouyahia

DIA- 06 juin 2018: Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a corrigé une nouvelle fois son Premier ministre Ahmed Ouyahia en annulant toutes les augmentations sur les documents biométriques, prévues dans la Loi de finances complémentaire. En effet, le communiqué du Conseil des ministres, présidé par le chef de l’Etat ce mardi, précise que « lors de l’examen du projet de loi portant sur le relèvement des droits à acquitter sur certains documents administratifs, le président de la République a décidé le retrait de toute augmentation de droits proposés pour les documents administratifs ».
Pourtant, le Premier ministère avait expliqué sur son site internet officiel les raisons de ces augmentations et avaient même publié les tarifs des taxes à payer pour les documents biométriques.
Le communiqué officiel du Premier ministère avait précisé que « les nouveaux tarifs appliqués aux documents électroniques reflètent leur coût. Pour la carte nationale d’identité biométrique électronique, son coût est actuellement de 2.000 DA et elle sera délivrée pour 2.500 DA, avait avancé le Premier ministère. Concernant le passeport biométrique électronique, son coût en vigueur est de 6.000 DA pour le modèle de 28 pages et sera délivré pour 10.000 DA, tandis que pour le modèle de 48 pages, son coût actuel est de 12.000 DA et sera délivré pour 50.000 DA, selon le Premier ministère.
« La production du passeport en procédure d’urgence entraine un coût plus élevé, soit 25.000 DA pour le passeport de 28 pages et 60.000 DA pour le passeport de 48 pages. Il en résulte un tarif de délivrance de 50.000 DA et de 150.000 DA selon le modèle », avait ajouté le premier ministère sur son site internet.
Finalement, il n’en est rien dans la mesure où le président de la République a décidé d’annuler ces augmentations. Il s’agit d’un autre camouflet pour Ouyahia après que le chef de l’Etat eut revu le Partenariat public-privé en septembre dernier. Ouyahia avait bien expliqué ces augmentations avant que le ministre de l’Intérieur ne le contredise quand il avait indiqué que ces augmentations ne sont pas officielles mais à l’étude ! Finalement les augmentations décidées par Ouyahia ont été annulées par le Président…
Amir Hani 
0Shares