Le Président Bouteflika exhorte la presse à être au service des intérêts du pays
DIA-21 octobre 2017: Le président de la République a exhorté aussi la famille de la presse à être au service des intérêts suprêmes de l’Algérie en contribuant à l’éclaircissement des faits, en émettant des critiques objectives sur les insuffisances mais surtout en œuvrant à la promotion de l’image de l’Algérie à travers le monde.
« Nous sommes tous confrontés aux difficultés financières et économiques de la conjoncture. Nous avons arrêté des mesures pour y faire face et poursuivre le processus d’édification en engageant les réformes nécessaires. Nous vivons également dans un environnement régional accablé par les crises et les conflits, dont certains affectent notre voisinage immédiat, d’où la nécessité de faire preuve de prudence et de vigilance pour préserver la sécurité, la stabilité et l’intégrité de notre pays », a-t-il ajouté.
Le chef de l’Etat a précisé que « ce sont là des défis qui s’imposent au peuple et au pays et qui exigent de tous les citoyens, quelle que soit leur appartenance politique ou leur catégorie sociale, d’y faire face car l’essor économique du pays profitera à l’ensemble de ses enfants au même titre que la préservation de la sécurité et de la paix ».
Il a ajouté que « La Journée nationale de la presse est indissociablement liée à la liberté et au sacrifice au service d’une noble mission, celle du journaliste soucieux de rendre compte des faits en toute objectivité et intégrité et de défendre l’éthique de la profession.
Pour le chef de l’Etat, «la presse algérienne a réussi, avec des moyens dérisoires, à porter haut et fort le message de la Guerre de libération nationale. Elle en a été véritablement le porte-voix grâce aux plumes de nos journalistes moudjahidine et à la diffusion radiophonique dont l’écho a retenti jusque dans nos montagnes, notre désert, nos villes et villages où chaque citoyen s’est élevé pour écrire une épopée historique singulière.
«Au lendemain de l’indépendance, mue par le même esprit militant et la même détermination, la corporation s’est engagée dans le projet d’édification nationale et elle n’a depuis cessé de s’acquitter, avec sérieux et responsabilité, de sa noble mission, d’accompagner le processus de développement, de défendre les intérêts du peuple et d’appréhender avec professionnalisme un monde en évolution rapide et interdépendante».
Il a rappelé que «tout au long des années de la tragédie nationale, la presse a joué un rôle important dans le combat pour la sauvegarde de l’Etat. Elle est parvenue à se mettre au diapason des développements technologiques et de l’ouverture de son champ, de la presse écrite aux sites électroniques en passant par les chaînes de télévision. C’est aujourd’hui l’un des domaines où l’Algérie a enregistré le plus d’avancées en matière de pluralisme et de liberté politiques».
«Ce parcours n’a pas été aisé pour notre presse et nos journalistes qui se sont heurtés à de nombreux défis, notamment face au terrorisme aveugle. En effet, la corporation a payé un lourd tribut et malgré les nombreux martyrs du devoir et la persécution par la barbarie, ses hommes et ses femmes ont résisté avec courage sans jamais abdiquer ou renoncer».
Pour le chef de l’Etat : «La démocratie est un projet de vie et de gouvernance et une aspiration à un avenir où règne la complémentarité entre les différents systèmes d’une société fondée sur la garantie des libertés consacrées par les lois de l’univers et les chartes internationales et réconciliée avec elle-même pour s’affranchir, aussi bien individuellement que collectivement, du sous-développement, et bâtir un Etat moderne et authentique, attaché à sa souveraineté politique et économique et ingénieux dans la gestion de ses rapports stratégiques avec les autres pour préserver ses acquis, sa sécurité et sa stabilité. Cette démocratie est aujourd’hui, la préoccupation de notre peuple à la lumière de la nouvelle Constitution qui offre à tout un chacun l’espace idéal pour réaliser ce que doit être l’Algérie de demain».
Le chef de l’Etat s’est ‘incliné à la mémoire des journalistes morts au service de cette noble mission, les martyrs de la glorieuse guerre de libération et de la tragédie nationale. «Je réitère mon soutien à la famille de la presse de mon pays dans l’accomplissement de sa mission au service de la liberté d’information et des intérêts suprêmes de notre patrie, l’Algérie».
Amir Hani