DIA-18 septembre 2019: Depuis l’annonce de la tenue de l’élection présidentielle le 12 décembre prochain, les événements se sont précipités du fait de l’opposition des uns et de l’adhésion des autres. Afin d’éviter la tenue de cette élection, des émeutes sont signalées un peu partout, les opposants à l’option de l’élection tentant d’allumer la mèche pour ainsi dire.
Dans ce sillage, la démission de l’actuel Premier ministre, Noureddine Bedoui, est à chaque fois annoncée. La rumeur est régulièrement lâchée au moment où le gouvernement poursuit ses activités et tient régulièrement sa réunion hebdomadaire. Le même gouvernement a déjà préparé la mouture de la loi de finance de 2020, ce qui laisse supposer que Bedoui ne démissionnerait pas avant l’élection d’un nouveau président de la République.
En revanche, les mécanismes devant assurer le bon déroulement de l’élection présidentielle sont mis en place par le Pouvoir, lequel tient à éviter l’option d’une période de transition et de préserver ainsi le pays de sombrer dans l’instabilité. Des chefs de partis politiques s’apprêtent aussi à annoncer leur candidature.
Face à ce bouillonnement, le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’Armée Nationale Populaire (ANP), devrait s’exprimer comme à l’accoutumé, à l’occasion de la visite de travail qu’il effectuera à partir de mercredi en 6ème Région Militaire à Tamanrasset.
Ses réponses à ceux qui s’opposent à l’élection présidentielle sont très attendues par la classe politique et la société civile.
Amir Hani