Le prix du pétrole remonte suite à un tweet colérique de Trump contre l'OPEP - DIA
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Le prix du pétrole remonte suite à un tweet colérique de Trump contre l’OPEP

DIA-21 Septembre 2018: Les prix du pétrole remontaient vendredi en cours d’échanges européens, effaçant leurs pertes de la veille dans un marché à la volatilité accrue par un tweet colérique de Donald Trump.

Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 79,42 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 72 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, prenait 46 cents à 70,78 dollars.

Jeudi, le président américain avait ordonné à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de « baisser ses prix maintenant », accusant l’organisation de « pousser pour des prix du pétrole toujours plus haut ».

« Cela s’ajoute à la fournée de thèmes fondamentaux qui ballottent les prix du pétrole, il va falloir s’attendre à une certaine volatilité », a commenté Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

Le tweet de Donald Trump intervient en effet à quelques jours d’une réunion de suivi de l’accord de limitation de la production qui engage l’Opep et d’autres producteurs, dont la Russie.

Alors que cet accord avait été signé fin 2016 pour faire face à l’abondance d’or noir sur le marché mondial, les deux poids lourds que sont l’Arabie saoudite et la Russie ont poussé en juin dernier pour amender cet accord et ont augmenté leur production, notamment pour compenser les exportations iraniennes, sanctionnées par les Etats-Unis à partir de novembre.

L’Iran avait alors accusé l’Arabie saoudite de céder à la pression américaine.

« Le consensus est que l’Opep et ses partenaires ne vont pas augmenter leur production dimanche », lors de la réunion d’Alger, a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.

« Avec des perspectives économiques mondiales ternes » en raison des tensions commerciales, ce qui pourrait peser sur la demande, « et une production de l’Opep en hausse, il est peu probable que le pétrole ne grimpe prochainement », a pour sa part estimé Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.

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