Projet de révision de la loi électorale : fin des mauvaises pratiques du passé dont le système des quotas à l'APN - DIA
55033
post-template-default,single,single-post,postid-55033,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Projet de révision de la loi électorale : fin des mauvaises pratiques du passé dont le système des quotas à l’APN

DIA-19 Septembre 2020: L’élaboration du projet de révision de la loi organique portant régime électoral vise à marquer une rupture totale avec les mauvaises pratiques du passé, a affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune lors de l’installation de la Commission nationale chargée de l’élaboration de ce texte.

La présidence de la République a indiqué dans un communiqué qu’à cette occasion, « le Président a donné des orientations aux membres de la Commission nationale concernant leurs missions, mettant l’accent sur la définition de normes électorales transparentes qui consacrent une rupture totale avec les mauvaises pratiques du passé, en interdisant le système des quotas dans la répartition des sièges et l’achat des consciences et en séparant argent et Politique, en tant que conditions indispensables pour la moralisation de la vie politique et la garantie d’élections reflétant réellement la volonté populaire, ce qui donnera naissance à des institutions démocratiques, intègres, crédibles, de niveau, ouvertes aux jeunes notamment les universitaires et à la société civile ».

En effet, les sièges au sein de l’Assemblée populaire nationale étaient attribués aux partis politiques selon un système de quotas. Les partis jouaient le jeu avec le Pouvoir et acceptaient les sièges qui leur étaient attribués. Les partis gardaient le silence sur ces pratiques anti-démocratiques car leurs députés bénéficiaient de plusieurs avantages matériels et financiers. A cela s’ajoute l’immunité parlementaire qui leur permet de s’adonner à leur activité favorite, à savoir la corruption.

L’élaboration de ce projet de loi fait suite aux promesses du Président lors de la campagne électorale. Il a souligné à cet effet que « l’Etat prendra en charge le financement de la campagne électorale des jeunes candidats pour qu’ils ne tombent pas en proie à l’argent sale ou d’origine douteuse ».

Pour le Président de la République, « les nouvelles normes doivent allier, dans la mesure du possible, compétence et expérience des candidats, notamment dans les grande villes ».

« De même, tout citoyen ou citoyenne jouissant de ses droits politiques et civiques ne saurait être empêché de se porter candidat, pour des raisons politiques, et ce en vue de garantir l’égalité des chances pour tous à la candidature ainsi que l’émancipation sociale et politique ». Il reste à savoir si ceux qui ont été impliqués dans le terrorisme pourraient revenir sur la scène politique. Ces derniers avaient tenté, au temps de Bouteflika, de fonder des partis politiques et d’activer au sein de la société civile. L’ancien pouvoir les en avait empêché de diverses manières.

La commission est présidée par Me Ahmed Laraba qui avait été chargé d’élaborer aussi la mouture de la Constitution sui sera soumise au référendum populaire le 1er novembre prochain.

Amir Hani

0Shares