Ramtane Lamamra retire "sa candidature" au poste de chef de la mission des Nations Unies en Libye - DIA
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Ramtane Lamamra retire « sa candidature » au poste de chef de la mission des Nations Unies en Libye

DIA-16 avril 2020: Suite au veto des Etats Unis exprimé au Conseil de sécurité pour valider la proposition du Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, exprimé le 7 mars 2020 de proposer Ramtane Lamamra au poste de Représentant spécial et Chef de la Mission d’Appui des Nations Unies en Libye, ce dernier a jeté l’éponge en retirant « sa candidature » au poste. 

Dans une lettre publiée par l’agence officielle l’APS, Lamamra a indiqué que l’initiative de cette désignation avait été prise par «le secrétaire général des Nations unies, le 7 mars 2020», à laquelle il a donné son accord de principe dans un esprit d’engagement en faveur du peuple libyen frère ainsi qu’envers les organisations universelle et régionales concernées par la résolution de la crise libyenne.

«Les consultations d’usage auxquelles procède M. Guterres depuis lors ne semblent pas susceptibles d’aboutir à l’unanimité du Conseil de sécurité et d’autres acteurs qui est indispensable à l’accomplissement de la mission de paix et de réconciliation nationale en Libye. En conséquence, je compte, au cours d’un entretien téléphonique dans les prochaines heures avec le secrétaire général des Nations unies, réitérer mes remerciements à M. Guterres pour le choix qu’il a porté sur ma personne et lui exprimer mon regret de devoir lui notifier le retrait de mon acceptation de principe de sa proposition que je lui avais donnée le 7 mars dernier», indique le diplomate algérien. 

En parlant de «l’unanimité du Conseil de sécurité», Lamamra fait surtout référence aux États-Unis d’Amérique, seul État membre de l’organe exécutif de l’ONU à s’être opposé à sa nomination. Quant aux «autres acteurs», il s’agirait selon le site russe sputniknews des puissances étrangères engagées en Libye, allusion faite aux Émirats arabes unis, à l’Égypte et au Maroc qui ont «influencé» le choix de Washington.

Selon toujours le médias électronique russe les Émiratis et les Égyptiens ont dit qu’ils ne voulaient pas que le successeur du Libanais Ghassan Salamé soit de la région du Maghreb. Ils tentent d’imposer l’ancien ministre jordanien de l’Intérieur Samir Habachna.  

Comme nous l’avons également écrit dans DIA, le maréchal Haftar, armés et financé par les américains, les égyptiens et les Emiratis s’est également opposé à la désignation de Lamamra comme représentant de l’ONU en Libye.  

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