DIA-22 octobre 2016:Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, tarde à désigner un entraîneur à la tête de la sélection nationale. Il était prévu qu’il annonce le nom du futur patron des Verts la semaine dernière, soit après le tirage au sort de la CAN-2017. Ce ne fut pas le cas dans la mesure où Raouraoua n’a pas encore conclu avec un des entraîneurs qu’il a contacté.
Le président de la FAF avait déjà rencontré, avant le tirage au sort de la CAN-2017, les techniciens français Roland Courbis, Paul Le Guen et Alain Perrin, tous au chômage et sans perspective d’un recrutement. Après le tirage au sort, soit mercredi dernier, il a repris ses contacts et a rencontré l’ancien entraîneur national de Belgique, Paul Wilmots, actuellement sollicité par des clubs allemands et anglais.
Aux dernières nouvelles, Raouraoua devrait rencontrer une nouvelle fois Wilmots pour négocier à la baisse son salaire. Le technicien belge aurait exigé un salaire de près de 100 000 euros, ce que le président de la FAF a refusé. Il espère pouvoir convaincre Wilmots pour revoir son salaire à la baisse.
Auparavant, le président de la FAF avait discuté avec Le Guen et Courbis qui ont accepté les conditions financières de Raouraoua, précise-t-on à la FAF. Toutefois, Raouraoua veut un entraîneur plus huppé et à moindre prix, à savoir Wilmots.
Il faut relever aussi que le président de la FAF a laissé filtrer ces noms à la presse pour sonder l’opinion publique et aussi celle des décideurs en Algérie. Rouraoua a déjà commis des fautes en poussant Rabah Saâdane puis Vahid Halilhodzic à la démission.
Il a ramené Christian Goucuff dont il n’avait pas tari d’éloges avant de se retourner contre lui pour le pousser à s’enfuir de l’Algérie. Il a commis la même erreur avec le Serbe Milovan Rajevac.
Raouraoua ne veut pas rééditer les mêmes erreurs au risque de rater la qualification au Mondial-2018 et la CAN-2017. Il se trouve sous pression, sachant que cette fois-ci, il n’a aucun droit à l’erreur. En attendant, il joue les prolongations, bien que le facteur temps joue contre lui.
K. Abdenour