Raouraoua et ses nababs sabotent l’EN: Les Verts risquent de rater le Mondial-2018
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DIA-13 octobre 2016: L’équipe nationale risque fort bien de ne pas se qualifier au Mondial-2018 de Russie ! Ce qui se passe actuellement au sein du groupe n’est pas de bon augure pour l’avenir de l’équipe nationale. En «grand manipulateur», le président de la FAF, Mohamed Raouraoua qui est le premier et unique responsable de l’équipe nationale, tente de détourner l’opinion publique en balançant des noms et des CV d’entraineurs, révèle une source de la fédération.
Raouraoua a réuni le bureau fédéral et a constitué une commission pour étudier les CV des entraineurs ayant soumis leurs candidatures. «Or, c’est lui qui décide, qui désigne et défait tout à la FAF», commente encore ce membre du bureau fédéral ; Raouraoua est déjà fixé sur le nom du nouvel entraineur et toutes les consultations qu’il mène avec le bureau fédéral relèvent du cinéma !
En termes plus clairs, Raouraoua ne consultera ni les membres de son bureau et encore moins les joueurs pour désigner le futur patron des Verts. Ne voulant pas reconnaitre qu’il s’est trompé sur le choix Serbe Milovan Rajevac, le président de la FAF aurait monté une contestation contre cet entraineur avec la complicité de certains «cadres» de l’équipe.
Rajevac sur les traces de Halilhodzic
En fait, Rajevac voulait faire comme Vahid Halilhodzic qui avait écarté des joueurs qui commençaient à prendre la grosse tête, après le Mondial-2010. Il est vrai que les Ziani, Yahia, Beljhadj avaient révolutionné l’équipe, mais quand ils commençaient à devenir un danger pour le groupe, ils ont été écartés par Halilhodzic. Ces joueurs avaient refusé la discipline du coach.
Aujourd’hui, le même scénario s’est reproduit avec Rajevac. Il a écarté des éléments qui jouaient avec leurs noms et leur réputation, alors que sur le plan technique ils sont en méforme, à l’exemple de Brahimi et Feghouli qui ne jouent pas dans leurs clubs respectifs.
Rajevac était prêt à relever le défi en écartant ces joueurs pour monter une nouvelle équipe compétitive. Mais Raouraoua voulait la tête du coach, d’où la révolte des joueurs, avec la complicité de l’entraineur des gardiens de but, le Français Michael Boli. On évoque aussi la complicité de Yazid Mansouri, un des adjoints de Rajevac, qui aurait mùonté les joueurs contre l’entraineur.
«Il est impossible que tout cela se passe à l’insu de Raouraoua», commente ce membre du bureau fédéral, affirmant que le président de la FAF gère en solo l’équipe !
L’équipe disloquée
Il est de notoriété publique que le plus important au sein d’une équipe de football, c’est la solidarité du groupe, sachant que les grands noms n’ont jamais constitué une grande équipe. C’est le cas présentement de la sélection nationale, dont le groupe a été cassé par les nombreuses «manœuvres et manipulations» de Raouraoua, avec la complicité de certains de ses protégés.
A travers les déclarations de certains joueurs, on se rend compte aussi que la cassure ne esse de s’agrandir au sein de l’équipe. Dans ses propos, Islam Slimani s’est montré très affecté par ce qui s’est passé au sein du groupe. Il a estimé qu’il fallait mettre l’équipe nationale au-dessus de tout.
En décryptant ses propos, Slimani a estimé que les meneurs de la contestation (Feghouli et Brahimi) ne se souciaient pas des intérêts de l’équipe nationale. Ils se souciaient plutôt de leur statut de titulaire.
En ce sens, Slimani était contre cette contestation. C’est le cas d’autres joueurs qui voulaient le maintien de Rajevac, comme les Guedioura, Cadamuro, Zeffane… repêchés par Rajevac.
Du coup, la cassure qui s’est produite au sein du groupe risque d’avoir de lourdes conséquences quant aux chances de qualification de l’équipe nationale au Mondial-2018.
La balle dans le camp des joueurs
A la FAF, on a laissé entendre que Raouraoua a accepté la décision des joueurs, celle de limoger Rajevac, après l’engagement ferme de ces derniers. Les joueurs ont signifié au président de la FAF qu’ils étaient «prêts à mourir au Nigeria pour arracher la victoire».
Ils ont ainsi pris leurs responsabilités et doivent s’imposer au Nigeria, ce qui n’est pas déjà acquis. Le Nigeria a battu la Zambie en déplacement et ambitionne de s’imposer devant l’Algérie pour augmenter ses chances de qualification au Mondial.
Les joueurs de l’équipe nationale sont également connus pour leur vulnérabilité à l’extérieur et auront du mal à tenir leur engagement, battre le Nigeria à domicile. Le match du Nigeria est considéré comme étant la dernière chance, car un autre-faux détruira carrément l’équipe, laquelle est déjà en ébullition du fait de l’attitude de certains joueurs qui se comportent tels des nababs. Etant royalement payés et gâtés à outrance, ces joueurs ont confisqué l’équipe nationale avec la complicité de Raouraoua.
K. Abdenour