DIA-19 juillet 2017: Le rapatriement des immigrants africains est imminent. Les préparatifs et les consultations ont déjà été lancés. Si différents pays africains verront leurs citoyens retourner au bercail, l’Algérie compte dispenser les libyens de cette mesure. A en croire certaines sources ces derniers ne seront pas renvoyés chez eux, car ils ne menacent pas la sécurité et la stabilité publique, de plus la situation sécuritaire dans leur pays d’origine fait qu’il serait impossible de les renvoyer.
En effet, selon le journal « Al Quds Al-Arabi » les autorités Algériennes ont entamé des discussions avec sept pays africains, à savoir: le Niger, le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, le Tchad, le Cameroun et la Guinée, afin de renvoyer chaque « immigrant clandestin » dans son pays d’origine.
L’on fait savoir également, qu’une opération de recensement a déjà été lancée en vue de connaitre la nationalité de chaque immigrant. En ce qui concerne les Libyens, ces derniers ne seront pas touchés par ces opérations de rapatriement, car la majorité d’entre eux ont fui des zones de guerre. De plus ils ne présentent aucune menace pour la sécurité et la stabilité du pays, contrairement aux immigrants des autres pays, comme l’ont fait savoir clairement certains hauts responsables Algériens, notamment Ahmed Ouyahia , le chef du cabinet de la présidence de la République ainsi que Abdelkader Messahel, le Ministre des Affaires Etrangères.
D’après les chiffres de la ligue Algérienne des droits de l’homme, le nombre des libyens présents en Algérie depuis 2011 avoisine les 40.000 personnes.
Par ailleurs, le représentant de l’Algérie à la réunion des parlementaires arabes et asiatiques sur la population et le développement Abdemadjid Guettiche a indiqué mardi à Amman que l’Algérie avait déployé d’importants efforts pour accueillir et prendre en charge les migrants africains et les déplacés syriens dans le respect des droits de l’homme et des chartes internationales pertinentes.
Dans son intervention au premier jour des travaux de la réunion, le membre du Conseil de la nation, Abdemadjid Guettiche, a précisé que l’Algérie « accueille sur son territoire des milliers de migrants africains en plus des déplacés syriens », ajoutant qu' »elle a déployé d’importants efforts pour les accueillir et les prendre en charge dans le respect des droits de l’homme et des chartes internationales pertinentes en dépit de la charge économique, sociale et sécuritaire que fait peser ce phénomène sur les pays d’accueil ».
Le sénateur a rappelé que le Gouvernement algérien préparait une loi réglementant le séjour des réfugiés qui pourront ainsi bénéficier d’un travail décent et de la protection nécessaire.