Rapport d'autopsie sur la corps de Tamalt: absence de toute trace de violence - DIA
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Rapport d’autopsie sur la corps de Tamalt: absence de toute trace de violence

DIA-26 décembre 2016: Les résultats de l’autopsie effectuée sur le corps du défunt journaliste Mohamed Tamalt ont été rendus publics par la Direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale. Cela met fin à toutes les supputations et autres informations faisant état de mauvais traitements et de violence dont le défunt aurait fait l’objet. Mohamed Tamalt était décédé le 11 décembre dernier à l’hôpital Lamine-Debaghine de Bab El Oued.
«Le rapport de l’autopsie effectué sur le corps du défunt par trois médecins légistes du Centre hospitalo-universitaire Lamine-Debaghine de Bab El Oued (Alger), requis par le procureur de la République compétent, conclut à l’absence de toute trace de violence récente ou ancienne sur l’ensemble du corps», précise le communiqué la Direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale.
Dans ce même rapport, il est mentionné que «la présence de deux cicatrices chirurgicales au niveau du cuir chevelu, medio-frontale et pariétale droite en rapport avec dérivation ventriculaire externe, d’une incision chirurgicale de trachéotomie et d’une incision de drainage basithoracique droite».
Le même document souligné que «le décès est consécutif à un sepsis grave poly viscéral, au cerveau, des plèvres, des poumons, de la vésicule biliaire, de l’appareil urinaire, à l’origine d’un choc sceptique directement responsable de la mort malgré la prise en charge médicale intensive mise en œuvre».
«Le tableau infectieux est généralement observé chez les sujet comateux ayant séjourné longtemps dans une structure sanitaire de soins intensifs». Répondant à ce qui a été rapporté par la presse à ce sujet, la Direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale a précisé que «cette conclusion confirme l’absence de tout fondement aux allégations émanant de la défense du concerné et publiées par certains journaux concernant les mauvais traitements et la violence dont le défunt aurait fait l’objet», exprimant aussi «son indignation face aux tentatives d’exploitation tendancieuse du décès de Mohamed Tamalt et se réserve le droit de recourir à la Justice conformément à la loi».
Pour rappel, le défunt purgeait une peine de deux années de prison ferme dans l’établissement de rééducation et de réadaptation de Koléa, relevant de la Cour de Tipaza. 
Amir Hani 

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