La réaction "maladroite" du chef de la délégation européenne à Alger - DIA
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La réaction « maladroite » du chef de la délégation européenne à Alger

DIA-04 juin 2018:  Le chef de la délégation de l’Union européenne à Alger, John O’Rourke, qui a été convoqué ce dimanche 3 juin au ministère des Affaires étrangères, suite à la diffusion du siège du Parlement européen d’une vidéo hostile au président Abdelaziz Bouteflika, a réagi d’une manière peu diplomatique aux protestations des autorités algériennes en postant un message sur son compte Twitter.

Le diplomate John O’Rourke a ainsi déclaré: « Nous avons souligné aux autorités algériennes que les journalistes accrédités auprès des institutions européennes ne parlent pas au noms des institutions mais en leur propre nom, en ligne avec les principes de liberté d’expression et liberté des médias« , a-t-il notamment déclaré dans son message twitter. 

C’est la première fois qu’un diplomate accrédité  à Alger réagit aussi rapidement et publiquement suite à une convocation au Ministère des affaires étrangères. 

En règle générale, les diplomates qui sont très bavards en privé, ne « déballent » pas le fond de leurs pensées publiquement et encore moins sur Twitter, « la foire des diplomates ». 

Seulement voila le diplomate britannique John O’Rourke, qui possède un parcours très riche au sein de la délégation européenne et une expérience reconnue sur le plan diplomatique, et connu pour son caractère de « chevalier », n’a visiblement pas apprécié d’être convoqué au MAE et reçu par …..le SG du ministère.  

Avec son tempérament de british, le diplomate européen a néanmoins tenté de rester dans sa réponse peu amène, à la limite de la diplomatie et fidèle à la ligne éditoriale de la Commission Européenne, sur les questions de la liberté d’expression et la liberté des médias. 

Toutefois, cette réponse précipitée et non calculée risque de déplaire aux autorités algériennes qui ne badinent pas avec les atteintes à l’image du président. Il n’est pas donc exclu que ce tweet va provoquer des retours diplomatiques et créer des fissures dans les relations entre Alger et Bruxelles. 

Salim Bey 

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