Rebrab veut racheter 40% du groupe Echourouk
DIA-18 avril 2106-13h47: Après le groupe El Khabar, le milliardaire Issad Rebrab, s’intéresse encore à un autre important groupe médiatique algérien: Echourouk. Le patron de Cevital a fait une offre pour racheter 40% du groupe comme le stipule la loi locale sur l’audiovisuel. Les négociations entre Ali Fodil, le patron d’Echourouk Tv et le patron de Cevital Issad Rabrab, sont très avancés, nous confie notre source. Cette offre d’entrer dans le capital du groupe Echourouk, qui regroupe trois chaînes de télévision: Echourouk TV, Echourouk News et Benna Tv ainsi que le quotidien et le magazine Echourouk, fait suite au retrait à la dernière minute d’un prétendant Ahmed Mazouz, PDG du groupe Mazouz, qui regroupe plusieurs entités économiques dans le domaine de l’automobile et l’agroalimentaire, et qui pourrait être le prochain concurrent de Rebrab dans le commerce du sucre.
L’entrée dans le capital dans le groupe Echourouk intervient au moment où Rebrab négocie également le rachat du quotidien El Watan. Le voyage en Italie de Omar Belhouchet aux côtés de deux patrons proche de boss de Cevital : Abrous Outoudert, le directeur de Liberté et Chérif Rezki le nouveau patron du groupe El Khabar pour assister à la consécration de Issad Rebrab élu comme « personnalité de l’année » pour la région de Toscane en Italie, suite à la reprise de l’aciérie Lucchini (rebaptisée Aferpi), située dans la ville de Piombino, a créé une tension chez certains actionnaires d’El Watan. Car comme El Khabar, El Watan fait face à de sérieux problèmes de trésorerie, surtout après avoir tout investit dans le colossal siège du groupe sur les hauteurs du quartier panorama à Kouba.
Les actionnaires d’El Watan redoutent en fait que le patron de Cévital réédite le scénario de Liberté à la fin des années 90, quand il racheta les parts de deux actionnaires de Liberté: Hacène Ouandjeli et à Ali Ouafek et obligea Ahmed Fattani, principal actionnaire à hauteur de 25% à quitter le journal, qu’il avait lui-même fondé. Rebrab avait à l’époque augmenté le capital de société SAEC, société éditrice de Liberté réduisant la part du seul opposant à cette vente concomitante: Ahmed Fattani.
Salim Bey