Rencontre walis algériens-préfets français : une opportunité pour renforcer la coopération - DIA
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Rencontre walis algériens-préfets français : une opportunité pour renforcer la coopération

DIA-15 mars 2018: Le ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui et le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur français, Gérard Collomb, ont mis l’accent sur le développement et le renforcement de la coopération bilatérale « pour servir les intérêts communs et profiter de l’échange des expériences » entre les deux pays.
Intervenant à l’ouverture de la rencontre walis-préfets, inscrite sous le thème « Coopération décentralisée », les deux ministres ont relevé dans leurs allocutions « l’importance d’échanger les initiatives entre les deux pays et de mettre en relief les pistes possibles pour améliorer l’appui à la coopération ».
Bedoui : Un second souffle à la coopération entre l’Algérie et la France
Bedoui s’est dit, « convaincu » que les échanges entre les walis et les préfets « insuffleront un second souffle » à la coopération entre l’Algérie et la France et produiront de « nouveaux projets de coopération ».
« Les échanges entre messieurs les walis et préfets produiront de nouveaux projets de coopération et la dynamique souhaitée pour un second souffle dans notre coopération bilatérale », a indiqué M. Bedoui.
Cette rencontre « constitue un cadre des plus appropriés pour approfondir la coopération bilatérale entre nos deux pays, tracée par nos deux Présidents, Abdelaziz Bouteflika et Emmanuel Macron et marquée par des visites mutuelles de nos responsables et de nos cadres », a affirmé M. Bedoui.
« Nous sommes en mesure d’élargir notre coopération et d’intensifier nos échanges, ce qui nous permettra à terme d’atteindre l’objectif que nous nous étions fixés, à savoir, établir les bases d’un partenariat stratégique durable à la hauteur des aspirations de nos deux pays », a-t-il ajouté.
En ce sens, pour le ministre, l’Algérie et la France entament à l’occasion de cette rencontre une coopération décentralisée qui aura « une autre dimension », soulignant que cette coopération se reflète dans les multiples projets de jumelage entre les collectivités territoriales algériennes et leurs semblables françaises.
Cela témoigne, a-t-il poursuivi, d’une « volonté forte et sincère de renforcer les liens d’amitié » entre les deux pays, rappelant que « l’Algérie se lance dans de profonds ateliers de réforme des systèmes de gestion de ses collectivités territoriales, des villes et des centres urbains ».
Il a fait savoir en outre que l’Algérie s’attèle à « approfondir la décentralisation » et s’orienter vers un « rôle économique efficace des collectivités territoriales basé sur l’autosuffisance » et la création des activités économiques.
Evoquant la dimension humaine et sociale des relations bilatérales, représentées par une communauté algérienne fortement implantée en France et une présence importante de citoyens et des entreprises français en Algérie, M. Bedoui a estimé que les deux pays sont appelés aussi à « approfondir leur coopération sécuritaire ».
Dans le même sillage il a estimé que le Bassin méditerranéen, étant la plus grande zone de coopération internationale, est également « le plus grand espace caractérisé par des défis sécuritaires étendus et divers, allant de l’immigration clandestine, des réseaux de contrebande, de trafic de drogue, du terrorisme à la criminalité transnationale ».
« Ce sont tous des enjeux sécuritaires dont nous sommes conscients, de part et d’autre », a-t-il noté, relevant que « l’ampleur des menaces qu’ils représentent, nous facilite la tâche d’implémenter notre coopération et notre coordination en matière de sécurité, excellentes à mon point de vue ».
Collomb plaide pour que l’Algérie et la France recréent une zone de paix en Méditerranée
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur français a plaidé pour que l’Algérie et la France deviennent des acteurs à même de recréer une zone de paix, de prospérité et de développement autour du Bassin méditerranée.
« Les deux pays peuvent devenir des acteurs qui aideront à recréer une zone de paix, de prospérité de développement autour du Bassin méditerranée. Je crois qu’une alliance profonde entre nos deux pays pourrait changer la face du monde dans cette région », a indiqué M. Collomb.
« Nous devons continuer ensemble à écrire les nouvelles pages d’un livre, lequel permettrait aux deux pays de continuer à aller de l’avant, de porter un message de paix, de fraternité, de solidarité et de développement à l’ensemble des pays des deux côtés de la Méditerranée. C’est le sens de ma visite (en Algérie) et de notre amitié », a ajouté M. Collomb.
En ce sens, il a relevé que les deux pays font en sorte, dans un contexte international incertain, de créer un pôle de stabilité, de prospérité et de développement, de part et d’autre de la Méditerranée.
S’exprimant sur la rencontre walis-préfets, il l’a qualifiée de « particulièrement utile », tout en faisant part de son souhait qu’elle  trouvera ses prolongements dans l’avenir.
A ce propos, le ministre français a appelé à ce que la coopération entre les administrations des deux pays s’inscrive au quotidien, s’engageant en même temps à faire tout pour que les relations soient plus fluides et plus efficaces entre les responsables des administrations de l’Algérie et de la France.
« Nos services d’inspection respectives et les walis ont engagé un cycle de coopération intense portant notamment sur l’audit et les risques d’action administrative », a-t-il dit, précisant que de nombreux cadres des deux pays ont pu bénéficier de formation et d’échange d’expérience ».
Rappelant que la coopération entre l’Algérie et la France touche à plusieurs domaines, M. Collomb a indiqué qu’elle doit être aussi institutionnelle. « Même si les contextes sont différents, nos défis sont les mêmes et nous avons beaucoup à apprendre des uns des autres. C’est là l’objet de cette rencontre », a-t-il conclu.
Collomb salue l’engagement de l’Algérie à instaurer la paix au Mali et en Libye
Collomb a salué jeudi à Alger l’engagement et les efforts de l’Algérie à instaurer la paix au Mali et en Libye notamment, appelant en même temps à renforcer la coordination entre l’Algérie et la France pour mettre en échec les réseaux terroristes et criminels dans la région.
« Je tiens à saluer l’engagement de l’Algérie sur ces questions, notamment son rôle central pour le recouvrement de la paix au Mali et son appui au processus conduit par les Nations unies pour la stabilisation de la Libye », a indiqué Collomb.
« Les efforts de l’Algérie sont essentiels pour contribuer à faire reculer le terrorisme dans la région pour empêcher que des zones de non droit s’établissent dans la région au détriment des Etats, des populations et de la paix », a ajouté Collomb, soulignant que ces zones de non droit favorisent les trafics d’armes et de contrefaçon, mais aussi de migrants et de criminels.
Il a affirmé que l’Algérie et la France doivent renforcer leur coordination pour mettre en échec les réseaux de passeurs qui prospèrent sur la misère humaine.
 
Amir Hani
 
 
 
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