Les rencontres des écrivaines à Alger sabotées par la défaillance d’un partenaire culturel public
Le ministre, présent lors de l’inauguration des rencontres à la Bibliothèque nationale, a annoncé le lancement de ce prix récompensant les œuvres littéraires d’écrivaines algériennes, en Arabe, Tamazight, et en Français, et qui porte le nom de l’auteur de « La grotte éclatée » (1979) et de « Arris » (1999). Celui-ci sera attribué d’ici la fin de l’année en cours par un jury exclusivement féminin présidé par Rabia Djelti pour la langue arabe, Lynda Koudache pour le Tamazight et Maïssa Bey pour la langue française.
Une dizaine de professionnelles du livre, éditrices et libraires prendra part à cette rencontre à l’instar des éditions du Champs libre, El Kalima, Mim, Dalimen, Anep, El Ibriz, Apic ou encore Enag pour évoquer les femmes dans l’édition.
Organisées sous l’égide du ministère de la Culture, ces rencontres ambitionnent de devenir une « plateforme de réflexion autour du féminin dans la littérature et les métiers qui lui sont consacrés » en plus de mettre en avant la littérature algérienne « produite par des écrivaines vivant et travaillant en Algérie ou s’illustrant à l’étranger ».
Cette rencontre se poursuivra jusqu’au 2 septembre à la Bibliothèque nationale à Alger.