Répression de la police contre les médecins-résidents: les explications de la DGSN
DIA-04 janvier 2018: La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a réagi aux images ayant montré des médecins tabassés par les policiers, mercredi à l’occasion d’une tentative de marche à Alger de la part des médecins-résidents, en grève depuis le mois de novembre dernier.
Le chef de la Sûreté de la wilaya d’Alger, Nouredine Berache a indiqué que les policiers ont fait leur travail, à savoir «assurer la protection des biens et des personnes». Il a précisé que «les agents de l’ordre ont tenté d’empêcher les grévistes de sortir et de marcher dans la rue», sachant que les marches et autres manifestations populaires sont interdites dans les rues d’Alger. Cette situation a fait qu’il y a eu accrochage entre les deux parties d’où les incidents qui s’étaient produits, a-t-il dit.
Selon le chef de la sûreté nationale de la wilaya d’Alger, il y a eu des blessés des deux côtés, à savoir les policiers et les médecins grévistes.
Le chef de la Sûreté de la wilaya d’Alger a fait cette déclaration à l’occasion d’une visite qu’il a effectuéé à la clinique Les Glycine de la DGSN pour s’enquérir de l’état de santé des policiers blessés. Il a également indiqué qu’une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de ces incidents.
De son côté Slim Belkessam qui occupe le poste de chargé de communication et conseiller du ministre de la Santé, a indiqué qu’il y a eu des blessés des deux côtés et a refusé de parler d’agression ou de médecins tabassés.
Les images des médecins, le visage en sang avait provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et offert une image très négative des forces de sécurité, qui étaient pourtant non violent lors des nombreuses rassemblements pacifiques organisés à Alger.
Mohamed Nassim