Réunion de Vienne : L’Algérie amène l’OPEP à un accord sur la baisse de la production
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DIA-29 novembre 2016: L’accord historique de baisse de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), conclu à Alger le mois de septembre dernier est le seul point inscrit à l’ordre du jour de la réunion ministérielle de cette Organisation, prévue ce mercredi à Vienne (Autriche).
En termes plus clairs, c’est grâce à l’Algérie que l’OPEP est condamnée de parvenir à un accord consistant en la baisse de sa production. La réunion de ce mercredi planchera en fait sur la mise en œuvre et l’application de l’Accord d’Alger, conclu lors de la réunion extraordinaire de l’OPEP, tenue le mois de septembre dernier au Centre international de conférences à Club des pins.
Cet accord porte sur la limitation de la production au sein de l’Organisation dans une fourchette entre 32,5 et 33 millions de barils/jour. Il s’agir d’une réduction d’environ 1,1 million de barils par jour par l’Opep et une baisse de 600.000 barils/jour pour les pays hors OPEP.
A la veille de la réunion de Vienne, l’Algérie avait multiplié ses contacts avec différents pays membres de l’OPOE afin que l’Accord d’Alger soit entériné. En ce sens, la diplomatie algérienne sous la conduite du président de la République Abdelaziz Bouteflika, a été entreprenante pour amener l’OPEP à adopter l’Accord d’Alger.
C’est dans ce sillage que l‘Emir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, a effectué une visite de travail ce mardi en Algérie à l’invitation du Président Bouteflika. Auparavant, c’est le vice-Premier ministre et ministre des Affaires de la Présidence des Emirats Arabes Unis, Cheikh Mansour Ben Zayed Al-Nahyane., qui avait effectué une visite officielle en Algérie. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait également évoqué la baisse des prix du pétrole lors de sa visite en Arabie Saoudite.
Le ministère des Affaires étrangères ainsi que le ministère de l’Energie ont pour leur part multiplié leurs contacts avec leurs homologues dans le but de concrétiser l’Accord d’Alger et de parvenir à une baisse des prix du pétrole en vue de stabiliser les prix de l’or noir en 2017 autour d’une fourchette comprise entre 50 et 55 dollars pouvant atteindre les 60 dollars.
L’Accord d’Alger est déjà historique et ce serait un exploit s’il sera entériné à Vienne, sachant que les membres de l’OPEP n’ont pas parvenir au moindre accord depuis huit ans !
Kamel Cherif